En bref
À partir de 10 700 €
Volume de coffre : 220 litres
Diamètre de braquage : 6, 95 m
La voiturette de poche imaginée par l’horloger Nicolas Hayek et produite par Mercedes à la fin des années 90 est un best-seller. À ce jour, près de 1,5 million d’unités ont trouvé preneur à travers le monde et notamment dans les grandes métropoles : Rome, Paris, Londres, Berlin. Ces dernières ont été rejointes récemment par de nouveaux eldorados comme les Etats-unis et la Chine. Son succès, la Fortwo le doit à ce gabarit ultra compact : 2,69 m, qui lui permet de stationner à peu près partout. Un point fondamental que le constructeur a souhaité, à tout prix, conserver au moment de développer cette troisième et nouvelle génération. Ainsi les mensurations évoluent exclusivement au niveau de la largeur avec un gain de 10 cm.
Si la configuration (2 places, une longueur réduite et un moteur placé à l’arrière) est à peu de chose près la même que sa devancière, l’architecture, elle, est inédite. Le groupe Daimler s’est allié à Renault pour faire mécanique commune et accessoirement réduire les coûts. Ainsi, la dernière Twingo partage 60 % de ses composants avec la nouvelle Smart Fortwo, et jusqu'à 70 % avec la Forfour, sa grande sœur à quatre places.
Si du sang français coule dans ses veines, c’est l’ADN de Smart que la nouvelle Fortwo met en exergue. L’équipe de design s’est attachée à lui donner une vraie personnalité et surtout à ne pas ressembler à la Twingo. Résultat : 95% des éléments de carrosserie diffèrent. Le pari est réussi. La face avant se verticalise, pour améliorer les performances en cas de choc piéton, les optiques sont désormais en un bloc et l’ensemble de la carrosserie prend du muscle. Les associations de coloris entre les éléments de carrosserie, la calandre et la cellule de survie « Tridion » sont reconduites avec près d’une quarantaine de combinaisons possibles. Malgré ce gros catalogue de personnalisation, la voiturette perd de son charisme. Le look de cette nouvelle mouture rentre dans le rang et se veut bien plus consensuel.
À bord, c’est un sentiment d’espace que les propriétaires actuels de Smart percevront d’emblée. Le gain de largeur (+10 cm) profite à cette excellente habitabilité ainsi qu’au volume de coffre. Ce dernier grimpe à 220 litres et offre une ouverture en deux parties avec rangements supplémentaires dans le volet inférieur. On aime particulièrement le fait qu’à bord tous les espaces soient optimisés pour offrir un maximum de rangements.
L'ambiance, elle, est cossue et originale avec des tissus sur la planche de bord, des aérateurs en balle de golf et des assemblages de qualité. Quelques détails trahissent son origine française comme la clé, le levier de vitesses et les poignées de portes similaires à ceux de la Renault Twingo 3. Même constat quand à la télématique, empruntée au constructeur français. Le R-link est ici aussi « performant » qu’à bord d’une Renault. À titre d’exemple nous avons mis environ 30 minutes pour parcourir 2 km en respectant les indications alambiquées de la navigation et sa quarantaine de re-calculs. Quoi qu’il en soit Smart a su apporter sa touche. En conjuguant les motorisations, les équipements, les teintes et les finitions, il existe plus de 800 combinaisons.
Ces économies de production ont permis à Smart d'investir dans la technologie embarquée. Ainsi la Fortwo voit apparaître le système de pré-collision, l’alerte de franchissement de ligne, le compensateur de vent latéral via l'ESP, etc. Un vrai bond technologique et jusqu’ici inédit sur ce genre de petit véhicule.
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