Ce 21 octobre va être une journée particulière à Wall Street puisque c’est aujourd’hui que Ferrari va faire son entrée en bourse. Et il y a fort à parier que cela soit de la folie, comme souvent avec la marque au cheval cabré
L’entrée en bourse d’une nouvelle société à Wall Street est loin d’être exceptionnel. Mais quand il s’agit de Ferrari le monde entier s’arrête, même sur la principale place d’échange mondiale. Ainsi, le parquet a été recouvert de rouge et c’est Sergio Marchionne, le patron du groupe FCA et par conséquent celui de Ferrari, en personne, qui sonnera la cloche symbole du début des échanges. Et comble du luxe, le nom Ferrari n'apparaîtra pas puisqu’il sera remplacé par le mot Race. Preuve que tout est différent avec le constructeur italien.
Si on met de côté, ce folklore, l’entrée sur le marché de Ferrari se fait également remarquer par le prix des actions fixées à 52 $, soit la valeur la plus haute fixée par les experts. Avec cette entrée en bourse, Ferrari va ouvrir son capital à hauteur de 9,1 % soit l’équivalent de 17,2 millions d'actions. Cette opération valorise la marque au cheval cabré à environ 9,8 milliards de dollars. Le groupe FCA va ainsi empocher 786 millions d'euros en cash, et se délester de trois milliards de dette
Symbole de l'exclusivité automobile, Ferrari va désormais entrer dans une nouvelle ère. L’époque durant laquelle Luca Di Montezemolo, l'ancien président, avait plafonné la production à 7 000 véhicules par an est bel et bien révolue. Sergio Marchionne veut que le cheval cabré se développe et augmente sa production pour atteindre 9 000 véhicules en 2019.Une augmentation de 30 % visant à satisfaire une demande de plus en plus croissante de la part de la Chine ou des États-Unis. Des arguments purement financiers qui auront de quoi hérisser les poils des amoureux de la marque, très attaché à la rareté des produits. Les craintes d’une perte de la personnalité du Cavalino sont véritables en Italie car beaucoup d’italien ont peur que Ferrai quitte l’Italie. Cette entrée en bourse sur le marché américain est donc loin de faire l’unanimité et c’est même la raison du départ de Luca Di Montezemolo, qui était opposé à ce projet.
Il faudra attendre quelques jours pour voir si l’engouement espéré sera au rendez-vous mais une chose est sûre, on va encore attendre parler de bourse chez Ferrari puisque Sergio Marchionne a prévu que la marque soit cotée à la bourse de Milan en 2016. Pas de doute, Ferrai prend un nouveau virage, encore une fois à toute allure.
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