Essai vidéo - Hyundai i20 : tout en modération

Progressivement Hyundai renouvelle l’intégralité de sa gamme et change le nom de ses modèles. Cela a commencé en 2007 avec la compacte i30, puis cela a continué avec la i10 qui a pris la suite de l’Atos. Maintenant place à la i20. Cette nouvelle nomination correspond d’ailleurs à une évolution de la stratégie de la marque. Réputé auparavant grâce à ses 4x4, le constructeur a trouvé son salut en 2007 par l'intermédiaire de ses petites voitures, notamment la i10 qui représente actuellement près de 47% des ventes et la vieillissante Getz qui totalisait encore plus de 30 % des ventes, malgré son âge.

Aujourd’hui, Hyundai souhaite se positionner comme un constructeur généraliste sans pour autant renier son passé. Ainsi, les nouvelles appellations concernent aussi les tout terrains. Fini les Tucson et Santa Fé. Désormais, ces véhicules se nommeront ix puis un chiffre. Première illustration avec le ix55, le nouveau mastodonte de Hyundai. La prochaine nouveauté de Hyundai sera d’ailleurs toujours une citadine puisqu’il s’agira de la version 3 portes

Présentation

La i20 est indubitablement plus séduisante que la Getz. Elle affiche ainsi une esthétique plus affirmée marqué notamment par des grandes optiques, un bossage au centre du capot et surtout un profil travaillé parcouru par des arêtes bien distinctes : l’une au niveau du bas de caisse et l’autre près de la ceinture de caisse.

Même tendance dans l’habitacle avec un dessin plus abouti. La planche de bord possède désormais une 2e instrumentation en position centrale qui indique toutes les informations portant sur la consommation, le kilométrage partiel, la radio, la température extérieure, etc. La console centrale qui se démarque par un plastique gris clair accueille pour sa part la radio et la climatisation. Si la présentation est plutôt soignée et plaisante à l’œil, l’ensemble est gâché par la qualité des plastiques qui pénalise énormément l’impression que l’on peut avoir lors de la découverte de cet habitacle. Très vite les rayures apparaissent et on peut se poser des questions sur le vieillissement de l’ensemble.

En terme de mensurations, la i20 a gagné près de 9 cm par rapport à la Getz et mesure 3,94 m. Elle reste toutefois en dessous des 4 mètres, une barre qu’ont franchi les Clio et autres 207. Malgré des dimensions « raisonnables », elle bénéficie d’un des empattements les plus importants de la catégorie avec 2,53 m, ce qui lui permet d’offrir une habitabilité arrière généreuse malgré un gabarit contenu. Le coffre profite grandement de ces mensurations avec un gain de 50 litres soit un volume de chargement de 295 litres. A titre de comparaison, c’est dans la moyenne haute de la catégorie et mieux qu’une Clio ou qu’une 207.

Rapport prix/équipement

Trois finitions sur cette i20.

L’entrée de gamme « Pack » commercialisée 12190 € hérite des jantes 14 pouces, de l’ABS, des 6 airbags, de la direction assistée, de l’ordinateur de bord, du volant réglable en hauteur, des vitres avant électriques, de l’ordinateur de bord, de la radio CD et des connexions auxiliaires.

Le second niveau Pack Clim voit son équipement enrichi de la climatisation et de la boite à gants ventilée.

Enfin, le haut de gamme Pack Color Confort se caractérise par des jantes 15 pouces, des antibrouillards, des rétroviseurs électriques, des commandes radio au volant.

Un équipement complet mais auquel il manque par exemple le régulateur/limiteur de vitesse.

Les prix compris entre 12190 et 16290 € sont toujours bien placés. Comparativement, une Clio dCi 85 ch Privilège est facturée 18 150 € contre 16290 € pour la i20. Un écart de prix qui pourrait faire pencher la balance en faveur de la petite coréenne.