« Quel que soit le prix, il n’est pas dans l'intérêt des membres de l’Opep de réduire leur production. Qu’il descende à 20, 40, 50 ou 60 dollars, peu importe ». Ce sont là les mots du ministre du pétrole saoudien qui prévient que la production de pétrole au sein de l'Opep (organisation des pays exportateurs de pétrole) continuera à un rythme soutenu. Le but, pour les Saoudiens et les autres membres de l'Opep, est de conserver coute que coute d'importantes parts de marché et « d'étouffer » les productions nord-américaines de pétrole qui ne pourraient pas suivre sur les prix.
Au final, le client en profite à la pompe avec des gains qui commencent à se faire sentir au bout du compte. Du côté de la France, la nouvelle année sera l'occasion de prendre une « bonne » résolution : l'augmentation de la fiscalité sur le gazole.
Le litre de gazole sera donc en hausse de 4 centimes au premier janvier grâce à l'ajout de deux taxes : celle qui sert à compenser la suppression de l'écotaxe (deux centimes) et la seconde est tout simplement la taxe carbone (deux centimes également). Signalons au passage que seule cette dernière sera aussi appliquée à l'essence qui échappe donc à la compensation de l'abandon de l'écotaxe. Au final, le gouvernement espère récupérer plus d'un milliard d'euros juste avec les recettes de la taxe appliquée uniquement au gazole.
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