« Je suis favorable à un dispositif automatique de mise en place de la circulation alternée en cas de pic de pollution », a-t-elle déclaré au micro de RTL ce matin. Lorsqu’il y a des pics, il faut que se mette en place un processus progressif. On ne passe pas du jour au lendemain à la circulation alternée. Nous devons commencer par rendre les transports gratuits, demander que la vitesse soit réduite, et puis en venir à la circulation alternée. Lorsque cela rentrera dans les mœurs, plus personne ne se posera la question », a-t-elle affirmé.
À l'heure actuelle c’est un arrêté du préfet qui peut la décider, après concertation avec des experts, et après trois jours de pic de pollution aux particules, si la prévision est encore mauvaise pour le 4e jour. Les élus franciliens souhaitent que ce dispositif soit plus rapidement appliqué, et être associés à la décision. La ministre de l’Ecologie Ségolène Royal a mandaté deux experts, chargés de proposer des pistes pour réformer le processus de décision.
Pour rappel, seuls les véhicules ayant l'immatriculation choisie (paire ou impaire) ont le droit de circuler à l’intérieur des zones définies. Le numéro est décidé en fonction des jours de la semaine. En cas d'infraction, l'amende s'élève à 22 euros si elle est réglée immédiatement et 35 euros au-delà de trois jours. En mars dernier, lors de la dernière mise en place de la circulation alternée, plus de 5 000 contraventions ont été dressées. Tout contrevenant risque aussi l'immobilisation de son véhicule et la mise à la fourrière.
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