Il est vingt-deux heures, l’heure est forcément à la partialité.
Malgré une semaine marquée par les jours fériés, l’actualité aura été relativement soutenue, notamment par l’apparition d’une série de concept cars du groupe Volkswagen dévoilés à l’occasion du festival Wörthersee. Mais c’est une information nichée dans une série de brèves que nous avons choisie comme information de la semaine : le constructeur Ferrari va privilégier la rentabilité unitaire au volume. Plus clairement encore, Ferrari va légèrement réduire la voilure en matière de volumes pour augmenter la part de ses volumes dévolue aux préparations spécifiques voire aux modèles produits à l’unité destinés à des clients fortunés. La raison est simple : le constructeur tient à demeurer exclusif sinon à l’être davantage encore.
Il faut rappeler que les ventes de la marque au cheval cabré ont effectivement fortement augmenté ces dernières années. A l’aube des années 2000, Ferrari vendait environ 4 000 voitures par an. La barre des 5 000 unités fut franchie en 2005 ; celle des 6 000 exemplaires en 2007. Sans doute la progression pourrait-elle continuer ainsi puisque les marchés potentiels sont plus nombreux et que le nombre de personnes riches ne cesse d’augmenter dans le monde. Mais tel ne sera pas le cas : Ferrari vient de siffler la fin de la partie. La barre des 7 000 unités devrait constituer pour les années à venir un maximum à ne plus dépasser.
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