La Bi-Scot : le quad électrique débarque à Paris

2. Notre essai

La Bi-Scot : le quad électrique débarque à Paris

Bizarrerie du calendrier de lancement : essayer un véhicule sans toit en plein hiver alors que le thermomètre est proche de 0°. Passez ce détail et une fois bien couvert, nous sommes partis tester notre Bi-Scot.

La prise en main est très aisée puisqu’elle ressemble dans de nombreux points à une voiture. Pour la faire fonctionner, il suffit de tourner la clé de contact et d’enclencher le commutateur afin de choisir le sens de circulation (avant ou arrière). Une fois, ces deux manipulations effectuées, une simple pression sur la pédale d’accélérateur et la Bi-Scot s’élance sans un bruit mais avec une accélération relativement franche. Il est donc nécessaire de se montrer prudent à l’approche des piétons car ceux-ci ne prêtent pas attention à votre présence en raison du silence de fonctionnement. L’écologie a donc ses limites.

La conduite est très agréable même si les suspensions sont trop dures notamment sur les pavés. Ce manque de confort est également du à l’assise des sièges trop petite. Au moindre virage, on a tendance à glisser d’où une impression de chute très désagréable malgré le bon maintien au niveau du dossier.

Le pare-brise qui a le grand avantage de disposer d’une zone de rangement intéressante offre aussi une bonne protection mais il est recommandé de mettre un casque.

La Bi-Scot n’est pas égoïste

Contrairement à certains deux roues, la Bi-Scot n’est pas un engin égoïste. Elle accueille facilement un passager à coté du conducteur et ceux-ci peuvent être rejoint par deux passagers qui s’installent en assise moto. Ces places ne conviendront peut être pas à des adultes mais aucun problème pour des enfants. Pas de souci en cas de dépannage, vous pourrez toujours porter des amis.

La Bi-Scot se veut aussi pratique avec un coffre de rangement verrouillable qui peut contenir deux casques, la rallonge permettant le rechargement des batteries ou même de menues courses.

Un stationnement aisé et une circulation plus traditionnelle

Grâce à sa taille réduite (identique à celle d’une Smart Fortwo) la Bi-Scot se gare très facilement. Il n’est pas compliqué de trouver une place. Fini la galère du stationnement. La Bi-Scot comme tout véhicule électrique est exonérée du stationnement payant. Pas de risque de PV. Une chose appréciable vu les temps qui courent.Un coût d’utilisation réduit, un achat coûteux

Etant électrique, la Bi-Scot doit se recharger. Ne stressez pas. Elle n’a pas besoin de borne spécifique pour cela car il suffit d’avoir à porter de main une prise électrique classique de 220 V. A noter que le constructeur propose une rallonge de la longueur que vous désirez. Une bonne idée ! Une seule charge (8 heures) suffit à lui donner théoriquement une autonomie de 50 kilomètres. Dans la pratique, en pleine charge, nous avons atteint la vitesse de 50 km/h mais après 2 heures d’utilisation, celle-ci est tombée à 25 km/h. Problème de durée de vie des batteries ou résistance au froid, une question d’importance à régler au plus vite.

L’entretien est pour sa part réduit au minimum puisque de nombreuses pièces proviennent de l’automobile comme par exemple les pneus (185/55/15).

Le seul gros problème de la Bi-Scot est son prix. Vendue 9995€, celui-ci nous semble exagéré sachant que pour le même prix, on peut acquérir une Smart Fortwo Pure 50 et 61 (8860 et 9360 €), plus polyvalente et surtout couverte.

A l’occasion de son lancement, la Bi-Scot sera visible aux Galeries Lafayette à un tarif préférentiel début janvier et vous pourrez également en trouver sur le site d’enchères www.ebay.fr

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