A son lancement, le Genesis sera disponible avec deux motorisations. Un 2.0 Turbo de 210 ch en boite manuelle à 6 rapports et le V6 3.8 de 303 ch couplé à boite automatique à 6 rapports. C’est justement cette dernière que nous avons eu entre les mains.
Dès la mise en route, ce V6 émet une sonorité plutôt agréable mais il devient beaucoup plus discret et même totalement imperceptible quand on est au volant. Ce n’est pas le cas à l’accélération, heureusement d’ailleurs, mais le chant de ce V6 n’égale jamais les envolés lyriques particulièrement jouissives du 370 Z. Toutefois, le plaisir de conduite est bien au rendez-vous. Dès que le pied droit enfonce la pédale d’accélérateur, le Genenis hausse le rythme. Les accélérations sont franches tout comme les reprises. Comptez 6,3 secondes pour abattre le 0 à 100 km/h. C’est bien mais le 370 Z s'avère plus performant avec 5,6 s pour la version pourvue de la BVA. Cela confirme donc le positionnement GT du Genesis alors que le coupé de Nissan se classe plutôt dans la catégorie des sportives. Malgré cette précision, le Genesis profite de qualités dynamiques certaines avec une direction précise, un différentiel arrière qui remplit bien son rôle et donc une tenue de route sécurisante mais qui souffre tout de même d’un poids excessif (1 640 kg) soit 140 kg de plus que la Z et cela se ressent dès que le rythme s’accélère. C’est d’autant plus vrai que la boite de vitesses n’est pas très rapide. Cela se perçoit surtout en mode automatique et un peu aussi en mode manuel. La présence de palettes permet donc de donner un peu de sportivité, ce qui est bienvenu mais la BVA du Z fait largement mieux quel que soit le mode. Sans aucune surprise, la consommation n’est pas le point fort de ce V6. Sur notre essai, nous avons ainsi enregistré une moyenne supérieure à 15 l/100km.
Chaussé de 19 pouces, le Genesis distille un confort dans la bonne moyenne mais attention toutefois aux déformations du bitume qui se rappelleront à votre bon souvenir. Même si les courbes peuvent s’enchainer très vite, on constate tout de même une certaine lourdeur qui se traduit par de légers mouvements de caisse. Le conducteur pestera tout de même par la difficulté de trouver une position de conduite idéale puisque le volant n’est réglable uniquement qu’en hauteur et pas en profondeur.
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