La situation économique de la Russie ne cesse d'empirer, les ventes d'automobiles de s'écrouler, ce qui oblige les constructeurs à revoir leur stratégie dans une région qui, il y a seulement 18 mois, était encore considérée comme extrêmement prometteuse. Les analystes prédisaient alors au marché russe un avenir radieux puisque tous estimaient qu'il allait dépasser celui d'Allemagne pour devenir le premier marché en Europe (la zone de commercialisation s'entend).
Tout ne s'est pas déroulé comme prévu et désormais, c'est la Bérézina. Chez General Motors, les prévisions pessimistes ont amené à prendre une décision encore plus radicale que chez Nissan puisque General Motors a annoncé que la marque Opel se retirait complètement du marché russe et que Chevrolet n'y vendrait plus que quelques modèles spécifiques. On estime chez GM qu'à court, moyen mais aussi long terme, les perspectives ne sont pas bonnes.
Ceci va aboutir à la fermeture dès cette année de l'usine de St-Petersburg pourtant récente (ouverte en 2008) et la fin du partenariat avec le local GAZ. General Motors produisait localement quelques Cadillac ainsi que les Captiva, Cruze, Antara et Astra. Les 70 000 voitures que le groupe espérait vendre en Russie le seront sur d'autres marchés européens a précisé Karl Thomas Neumann, le patron d'Opel.
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