SUZUKI

GRAND VITARA


Salon de Francfort : notre œil de lynx dégaine

La deuxième génération (1997) n’a pas eu la carrière espérée. Physique empâté, diesel tardif et me-too products mieux réalisés l’ont détrôné. Le Grand Vitara (badgé Escudo au Japon) est devenu une grosse bête de 4.39 m (+17 cm, X-Trail 4.46), 1.81 m de large (X-Trail 1.77).

Design sans fioriture pour être poli, insipide si on l’est moins. Ce n’est pas avec cela qu’il va reconquérir Passy ou Notting Hill. Seule chance, la version 3 portes qui présente plutôt mieux et n’aura pas le RAV-4 en face (cf. ci-dessous).

A l’intérieur on note de gros progrès avec un design germanisant : de la qualité perçue allemande tant qu’on ne touche pas ! Noir c’est noir, mais avec des inserts alu.

Pour se différencier des SUV du XVIème (arrondissement, pas siècle), SUZUKI persiste à proposer un 4x4 permanent (avec gamme courte et blocage du différentiel inter pont) ainsi qu’un panneau publicitaire rond sur la porte de coffre accueillant la carte de visite du concessionnaire et accessoirement la roue de secours.

Le châssis franchit de son côté un pas vers le XXIème (siècle, pas arrondissement…) avec un train AR multibras. Roues 225/70 R16 et 225/65 R17.

Moteurs : 1.6 l - 106 ch 1.9 l DDiS - 129 ch baptisé F9Q sous d’autres cieux.

2.0 l - 140ch

SUZUKI annonce 60 000 unités par an en Europe (en plus des 40 000 prévus aux US et 15 000 au Japon).

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