Passons derrière le volant maintenant ! Après avoir parfaitement réglé son siège, on actionne le bouton démarreur… et le V8 s’ébroue ! Calme à bas-régime, les borborygmes du V8 sont envoûtants dès les premières montées en régime… On met le sélecteur sur D, et on y va… Première surprise : la direction ! Très légère, elle permet un maniement excellent, les manœuvres sont aisées.
Passons aux choses sérieuses, on soude l’accélérateur au plancher ! Quelques secondes après avoir été scotché au siège dans un tonnerre mécanique, on relève le pied, et on sourit : cet achat est pleinement justifié ! Contrairement à la Mustang, cette Challenger offre une poussée monstrueuse dès les premiers tours. Ça chante, ça crie, ça s’ébroue, dans une facilité déconcertante. Les américains ont réussi à démocratiser les muscle cars ! Entre 2 courses, vous pouvez envisager un 400 mètres départ arrêté, tranquille.
Autre bonne nouvelle : le freinage ! Avec des étriers 4 pistons signés Brembo, la Challenger freine très bien. Sur route bosselée, écraser la pédale se concrétise par un arrêt progressif et sans frayeur. La suspension fait un très bon travail. Idem dans les virages, elle tient le pavé, sans trop prendre de roulis. Mais on n’a pas envie de trop la pousser. La direction filtre trop les remontées d’informations, on n’a tout simplement pas envie de la pousser sur une spéciale de Rallye.
Côté boite de vitesses, on a une automatique à 5 rapports avec AutoStick, qui fonctionne comme une séquentielle. A l’utilisation, elle s’avère plutôt efficace, mais manque un peu de rapidité….
De toute façon, avec près de 2 tonnes sur la balance, cette Challenger ne joue pas dans la cour d’une GT3 par exemple. Son truc à elle, ce sont les ballades musclées et les grosses accélérations ! Elle se montrera cependant relativement docile pour une virée agressive sur nationale…
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération