La simplification est aussi le mot d'ordre au niveau des motorisations puisque le nouveau Cherokee est uniquement commercialisé avec deux moteurs: un essence, le 3.7 V6 de 204 ch et un diesel de 163 ch qui constitue la grande nouveauté du moment.
Même si la cylindrée reste inchangée à savoir 2.8 l, il s'agit bien pour autant d'un nouveau 4 cylindres.
Ce nouveau bloc est toujours un diesel à rampe commune mais il hérite d'un turbo à géométrie variable. Avec cette nouvelle technologie, le moteur gagne dans tous les domaines. Il développe ainsi 163 ch soit une augmentation de la puissance de 9 % (+13 ch) et un couple en progression de 11 % avec 400 Nm en lieu et place des 340 Nm.
Dès le premier tour de clé, on se rend bien compte qu'il s'agit d'un diesel puisque le bloc d'origine Mercedes claque énormément à froid si bien que l'on a un peu l'impression de revenir 10 ans en arrière. A l'usage, ce désagrément disparaît mais un autre survient au niveau de la boîte de vitesses. Bien que celle-ci provienne de chez Mercedes et soit de dernière génération avec 6 rapports, elle nécessite un temps d'adaptation tant son maniement change des boîtes traditionnelles. Les premières et secondes sont relativement dures et demandent un bon coup de poignées; ensuite heureusement tout rentre en ordre. Malgré ce côté sonore et quelques vibrations au ralenti au niveau du levier de vitesses, on constate qu'un soin tout particulier a été apporté à l'insonorisation, 25 composants ont été insérés afin de diminuer les vibrations.
Passée cette découverte particulière, le 2.8 CDR surprend par son couple et son allant. Rarement hors du coup, il déplace très facilement les 1900 kg du Cherokee. Les dépassements et autres reprises ne posent donc aucun souci. Ne faisant pas semblant de souffler, le 2.8 CRD se veut aussi à l'aise dans les bas régimes que dans les tours élevés, en agglomération ou sur autoroute. Une aisance qui confirme la vocation multiple du Cherokee .
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