En France, le Koléos sera disponible uniquement en version diesel avec le 2.0 dCi, décliné en deux puissances, 150 et 175 ch, et qui sera couplé à une boîte mécanique ou automatique à 6 rapports.
Pour cet essai, nous avons opté pour le dCi 150 ch BVA en 4x4 roues, une transmission qui séduit 50% des acheteurs en France et même 70% sur l’ensemble des marchés. Autant le dire tout de suite, ce mariage nous a moyenne conquis. La BVA a, en effet, tendance à faire hurler le moteur lors des phases d’accélération et n’espérez pas l’arrivée de la boite EDC (à double embrayage) puisque celle-ci ne supporte pas la valeur de couple du 2.0 dCi. Conséquence, nous vous conseillons donc d’opter pour la boîte manuelle.
Le 2.0 dCi 150 ch est un moteur bien connu mais qui a subi quelques évolutions à l’occasion de ce restyling, avec l’ajout d’un système de récupération d’énergie (ESM) qui permet de faire baisser les rejets de CO2 et la consommation. Ainsi, en deux roues motrices, le Koléos est donné pour 148 g, ce qui lui permet de ne pas être malussé. Dans notre configuration, comptez 166 g, soit un malus de 750 € et une consommation moyenne de 6,2 l/100 km.
En terme de comportement, aucun changement majeur. On retrouve un véhicule très plaisant sur route grâce notamment à une bonne insonorisation et des mouvements de caisse bien maitrisés. Le compromis confort/comportement est l’un des meilleurs de la catégorie. Renault a tout de même corrigé l’un des principaux défauts de la première version à savoir ses mauvais pneumatiques. Finis les Kumho et bienvenus aux Continental qui apportent un net gain en matière de confort mais surtout de sécurité avec des distances de freinage raccourcies de 3 à 5 m pour les pneus mixtes et même 5 à 7 m pour les pneus « été ».
Élaboré sur la base du Nissan X-Trail, le Koléos est très loin d’être ridicule quand il s’écarte du bitume. Bien au contraire. Notre modèle d’essai était aussi pourvu d’une transmission intégrale issue de chez Nissan (All mode 4x4-i) proposant 3 modes (Auto, Lock et 2 WD) qui lui permettent de s’aventurer facilement sur tous les terrains accidentés. Sur route, lors des phases de démarrage, le Koléos agit en 4x4 et ce jusqu’à 40km/h. A partir de cette vitesse, si les conditions de roulage sont bonnes, le Koléos devient une 2 roues motrices afin de réduire la consommation. Globalement, le Koléos est donc convaincant sur la terre comme sur le bitume.
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