Les chants de Noël résonnent et le marché célébrant cette fête bat son plein. A Wolfsburg, certains avancent même qu’à peine apparue, la crise s’est déjà éteinte. Pourtant, la plupart des lignes de production des usines Volkswagen ont fermé pour une durée de trois semaines, ce qui est plus long qu'à l'ordinaire. Mais c’est pour que les salariés puissent profiter de leur temps libre pour faire du shopping, plaisante-t-on investisseurs dans cette ville située à 200 kilomètres à l'ouest de Berlin.
Un ton qui fait penser à la méthode Coué. Car il est d’autres éléments qui montrent que l’affaire Volkswagen commence à produire ses effets. La taxe professionnelle dont s'acquitte le groupe apporte une contribution essentielle au budget communal. Or, dès septembre, la mairie de Wolfsburg a gelé investissements et embauches jusqu'à la fin de l'année. Le projet de budget 2016 présenté cette semaine prévoit une baisse d'un tiers des recettes fiscales et une coupe de 40% dans les investissements. "Nous ne savons pas vraiment où nous allons", a reconnu mercredi le directeur financier de la ville Thomas Muth, cité dans la presse locale.
Sur 2015, la marque VW va subir son premier recul des ventes depuis plus d'une décennie et les salariés de Volkswagen peuvent d'ores et déjà faire une croix sur une prime en 2016, a prévenu le comité d'entreprise. L'an dernier ils avaient touché près de 6.000 euros chacun à ce titre. Quid du Noël 2016 ?
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