Il s’en passe toujours de belles en région parisienne lorsqu’il s’agit d’automobiles. Ce n’est pas qu’une histoire de circulation, alternée ou non, mais aussi de délinquance. Vous avez aimé l’histoire des experts véreux remettant en circulation des véhicules accidentés ? Alors vous allez aimer celle des voitures louées et revendues frauduleusement. L’imagination des délinquants est décidément fertile.
Dans le cadre d’un « Dieselgate » qui pèse lourdement sur son atmosphère, Volkswagen devait déjà faire face aux États puis aux consommateurs de ces États sans parler de ses propres concessionnaires exerçant de par le monde. À ce contingent se joignent à présent les sociétés qui lui ont fait confiance pour sa flotte. Et qui ont bu la tasse. Quoi de plus normal lorsque cette société est distributrice de produits de la mer Deutsche See.
Mitsubishi fait partie des marques automobiles qui ont été officiellement confondues pour avoir manipulé les résultats de leurs voitures afin de présenter de meilleurs rendements énergétiques. Une vertu face aux émissions polluantes qui s’est avérée spécieuse et au final commercialement désastreuse. Et même politiquement puisque, depuis, la marque aux diamants s’est fait happer par le groupe Renault-Nissan. Une affaire soulevée par le gouvernement japonais lui-même. La justice elle aussi japonaise a présenté sa facture : 3,9 millions d’euros.
Les nouveaux modes de transport à la personne relèvent à la fois de la révolution culturelle et de la survie économique des acteurs. On parle beaucoup de l’Américain Uber qui a pris le créneau du véhicule de transport à la personne pour exister tout en alimentant la chronique judiciaire. Mais l’économie collaborative fait aussi débat et occupe les prétoires. Ainsi en Espagne où le Français BlaBlaCar doit se défendre.
La note de Volkswagen aux États-Unis pour en finir avec le scandale de ses moteurs diesels sciemment truqués s’élève aujourd’hui à 23 milliards de dollars. Pour solde de tout compte ? Le groupe allemand l’espère car il voudrait bien passer à autre chose.
C’était l’élément indispensable pour que la supercherie Volkswagen puisse fonctionner sur ses moteurs diesels. Un boitier électronique qui les rendait vertueux au regard des émissions polluantes. Un accessoire estampillé du nom de Bosch. L’enseigne a donc dû, elle aussi, se résoudre à mettre la main à la poche pour arrêter d’alimenter une chronique judiciaire mettant à mal sa réputation. Elle versera 305 millions d’euros aux États-Unis. Un moindre mal.
La fumée des moteurs diesels truqués ne cesse de monter dans une affaire Volkswagen qui a éclaté en septembre 2015. Une fumée qui s’est élevée jusqu’aux hautes sphères, enveloppant à présent l’ex-patron Martin Winterkorn. Il avait récemment juré de son innocence devant une commission parlementaire. La justice semble penser exactement le contraire.
Volkswagen continue aux États-Unis à bourse délier pour sortir des millions qui alimentent une somme globale au milliard. Sachant que les comptes ne sont toujours pas arrêtés, la marque allemande n’est pas à la fin de son chemin de croix. Car on ne la fait pas aux Américains, même s’ils sont concessionnaires Volkswagen. La preuve, ils recevront une réparation de 1,13 milliard d'euros.
C’est une bonne nouvelle pour Tesla et aussi une mise au point bienvenue sur ce que l’on peut attendre aujourd’hui de la technologie. À l’impossible, nul n’est tenu, y compris les puces savantes d’un système Autopilot remis à sa bonne place : celle d’une assistance à la conduite et non un quitus pour une conduite autonome. À la lumière d’un accident mortel, l'autorité en charge de la sécurité routière aux États-Unis a dédouané le constructeur pour regretter le manque de réaction de la victime derrière le volant.
On aurait pu penser qu’après la conclusion d'un accord aux États-Unis, Takata s’était donné les moyens de voir le bout du tunnel dans lequel les défauts de ses airbags l’avaient plongé. Le groupe japonais a ainsi plaidé coupable de fraude, et versera une amende d'un milliard de dollars afin d'échapper à un procès pénal. Mais il semblerait que le chemin soit encore long vers la rédemption puisque c’est le dépôt de bilan qui guette à présent.
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