Ce lundi après-midi, la sécurité routière a convié la presse à un « briefing technique » sur les vertus de la limitation de vitesse à 80 km/h. Le message est simple : les vitesses ont baissé, le nombre de morts aussi. Dans ces conditions, on voit mal pourquoi le gouvernement reviendrait sur une mesure qui, pourtant, agace une grande partie des Français.
La réponse donnée par le ministère de l'Intérieur à un sénateur, jeudi, sur "les conditions d'affectation du surplus des amendes (...) lié à l'abaissement de la vitesse" devait traîner dans un tiroir depuis un bon moment, tant les hypothèses qui y sont émises paraissent aujourd'hui obsolètes. En voici les détails…
En marge d'une proposition de loi sur le permis à points au Sénat, le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez, a indiqué qu'une "analyse du bilan" du 80 km/h serait tout prochainement rendue publique. Cette dernière devrait alors notamment porter sur les "effets induits" de la mesure, comme "les temps de déplacement", "la cohabitation entre les poids lourds et les véhicules particuliers" et "la consommation de carburant ainsi que la production de CO2".
À n’en pas douter, la note sera salée, mais pas forcément autant qu'annoncée ! Parler de plusieurs centaines de millions d'euros rien que pour le vandalisme paraît tout simplement disproportionné. Pour ce qui est des recettes, les projections paraissaient de toute façon difficilement tenables, sans la mise en place du 80 km/h. Zoom sur les chiffres officiels des dégradations des radars retrouvés par Caradisiac et les infos clés pour savoir à quoi s'en tenir… et éviter la "surenchère" tentante du gouvernement.
En ces temps incertains, faut-il réparer ou remplacer les radars fixes ? Détestés et vulnérables, ont-ils encore un avenir en dehors des villes ? La réponse est dans la question… Et aussi dans l'avènement du contrôle mobile.
Pour ces infractions qui s'accompagnent bien souvent d'une suspension administrative du permis de conduire, en cas d'interpellation sur le bord de la route, si le policier remplit mal son PV, c'est l'assurance de pouvoir retrouver très vite le droit de rouler. Comment savoir ? En pareilles circonstances, vous n'avez pas à recevoir d'amende par La Poste. Alors, si ça vous arrive, c'est que c'est… gagné ! Explications.
L'Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS) qui traite notamment, via son portail informatique, toutes les demandes administratives liées au certificat d'immatriculation et au permis de conduire, doit remettre les titres réclamés dans les délais, sous peine de devoir indemniser les usagers concernés. C'est en substance ce que vient de confirmer le Conseil d'État dans une affaire où un automobiliste, défendu par Me Josseaume, s'est retrouvé privé de son permis bien plus longtemps que prévu.
Le système des radars automatiques est sous le coup de deux enquêtes judiciaires. Par deux fois, Anticor, l'association anticorruption, a en effet déposé plainte, et par deux fois, le parquet national financier (PNF) l'a suivie, en ouvrant une enquête. Pour poursuivre ce genre d’actions, l'association compte exclusivement sur la générosité des donateurs.
Exit les péages urbains, l'inhibition de certaines alertes sur les avertisseurs de radars, mais vive la surveillance croissante dans les cités de demain ! Le projet de loi d'orientation des Mobilités (LOM) n'a pas enterré toutes les mesures susceptibles de fâcher. Au programme de la LOM, il y a notamment l'automatisation du contrôle de plusieurs infractions, dont l'interdiction de circuler dans certaines voies ou même des (centres-)villes.
Selon RTL, depuis le début de l'année, le nombre de flashs est en recul de 15 %. De quoi faire baisser les recettes !
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