Si le redressement financier de l'ex-PSA et désormais Stellantis est unanimement salué, le management du patron et redresseur Carlos Tavares l'est moins. Sept cadres dirigeants de la maison Stellantis ont été remerciés en quelques semaines et leurs troupes ne cachent pas leur trouble.
Michel Holtz
Lui écrireCoup sur coup, deux start-up européennes pleines de promesses sont dans la tourmente. En France, Hopium et ses voitures à hydrogène croulent sous les pertes et en Allemagne, Sono et ses autos solaires ne sont pas plus vaillantes. Les utopies s'écroulent et les vieux constructeurs sont confortés par une évidence : on ne s'invente pas constructeur auto par la grâce d'une simple levée de fonds.
Il était inévitable que l'émission Vroum sur France 3 Normandie s'intéresse au seul constructeur local : Alpine, dont l'usine est à Dieppe. D'autant que les deux pilotes maison, Esteban Ocon et Pierre Gasly sont eux aussi normands. Le 5 mars prochain, une émission spéciale sera consacrée à la marque et à ceux qui la font rayonner sur les circuits de F1. Quelque temps plus tard, toujours à Dieppe, seront célébrés les 50 ans de la victoire en championnat du monde d'Alpine.
24 heures après les excellents résultats du groupe Stellantis, et les piètres chiffres de Citroën, l'une de ses marques, le directeur général des chevrons, Vincent Cobée, cède sa place. Le signe d'une crise au sein de la maison qui paie notamment ses errements en matière de design.
La star absolue du foot est le nouvel ambassadeur d'Alpine pour 4 ans. Selon un site spécialisé, il serait payé 14 millions d'euros pour cette mission. Un montant que la marque s'est empressée de démentir. Au-delà de la somme en jeu, ce contrat pose un problème d'adéquation, puisque Zizou est le parrain d'une association caritative lancée par le constructeur. Il est aussi chargé de l'image de la marque, et de sa "mobilité verte" à travers le monde. Sauf qu'aux États-Unis, le pays qui intéresse le plus Alpine, le foot reste un sport marginal.
L'incroyable infrastructure de 10 km de long en région parisienne, c'est toute une aventure qui aura mobilisé le savoir-faire des meilleurs ingénieurs durant une décennie. Des péripéties qui ont les honneurs d'un documentaire bientôt diffusé par RMC Découverte.
Avec des résultats en hausse, une augmentation des marges, et le retour des dividendes aux actionnaires, le Losange va mieux. Est-il pour autant sauvé ? Rien n’est moins sûr, au risque de tempérer quelque peu l’enthousiasme de Luca De Meo
Des milliers d'emplois sont menacés chez le constructeur américain en Europe. Première visée l'usine allemande de Saarlouis pourrait fermer ses portes dans deux ans. Ses salariés espéraient, jusqu'à la semaine passée, que le Chinois Byd reprenne l'unité pour y fabriquer des batteries, mais il vient de décliner l'offre. En outre, le constructeur a annoncé la suppression de 3800 emplois en Allemagne et au Royaume Uni. Des postes administratifs et de R&D sont concernés.
La marque française pourrait bien faire cavalier seul pour s'implanter aux États-Unis. Du moins elle n'en passerait pas par la très importante implantation de Nissan pour débarquer au pays de l'Oncle Sam. Une mauvaise idée ou un pis-aller ? Quelle que soit la réponse, le débarquement des autos bleues risque d'être compliqué.
Le musée Miniatures et cinéma de Lyon expose, jusqu'au 5 mars, la voiture du film de Tim Burton de 1989. L'occasion d'une petite rétrospective des différents modèles que la plus célèbre des chauves-souris a eu l'occasion de conduire.