2. BMW Série 4 Cabriolet (2021) – Sur la route : plus confortable que sportif
Le moteur de la 420i est bien connu puisqu'il équipe déjà, parmi tant d'autres, la précédente génération de Série 4 Cabriolet mais il gagne au passage 30 Nm de couple pour atteindre un total de 300 Nm. Sans surprise, si la direction et l'équilibre sont irréprochables, c'est avant tout une GT que vous avez entre les mains, plus apte à la balade le coude à la portière et les cheveux au vent, plutôt qu'une pure sportive. Il faut dire qu'à 1 765 kg, elle n'a rien d'une ballerine malgré le toit en toile et les 184 ch ne parviennent à extraire qu'un 0 à 100 km/h qu'en 8,2 s.
Mais l'amortissement progressif fait merveille, les remous d'air sont parfaitement maîtrisés même à vitesse autoroutière et sans avoir forcément besoin du filet anti-remous optionnel. De plus, on ne peut que constater le beau travail de rigidification du châssis effectué par BMW qui nécessitera une chaussée fortement dégradée pour déceler des vibrations que l'on n'a pas sur le coupé. Enfin, si le 2.0 turbo n'offre pas des performances extraordinaires, il se montre d'une grande sobriété associé à la boîte automatique à huit rapports, une moyenne inférieure à 7 l/100 km étant parfaitement atteignable.
Capote relevée en 18 secondes, une manœuvre possible jusqu'à 50 km/h, on aurait pu craindre une insonorisation défaillante permettant de rien rater des débats des passants sur l'imposante calandre mais là encore, BMW a fait du bon travail et vous serez au moins préservé des potentiels commentaires désagréables en position fermée. Les arceaux rigides horizontaux tendent de plus extrêmement bien la toile, supprimant tout flottement, et on conserve une visibilité tout à fait acceptable, avec des angles morts particulièrement réduits pour un cabriolet.
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