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2. Citroën Holidays (2024) - Sur la route : docile comme une berline.

 

La planche de bord du Holidays est plutôt solidement assemblée, même si ses plastiques restent durs.
La planche de bord du Holidays est plutôt solidement assemblée, même si ses plastiques restent durs.

D’où vient cette impression de facilité de conduite de ce Holidays ? On est tellement habitué à l’assise haute des SUV que la prise en main de l’engin ne pose strictement aucun souci. Bien sûr on fait face à des plastiques durs comme l’ébène, et des rangements aux abonnés absents, ce qui, pour un van, est agaçant, mais l’engin est ultra-maniable, malgré ses 2,3 tonnes. En plus, avec ses 4,98 m, il se gare sur une place de parking classique. 

En ville, à la campagne ou sur l’autoroute, il se faufile comme une berline, aidé par son moteur et sa boîte. Le premier, c’est le 2.0 HDi 180, une vieille connaissance que l’on a plaisir à retrouver sur ce lourd engin.

Un bon vieux bloc diesel qui fait toujours le job

Le bloc de 177 ch s'est trouvé un complice et c'est la boîte auto EAT8. Et il a fort bien fait. Car non seulement, hormis quelques légers à-coups, elle se charge des passages de rapports sans trop de soucis, mais de plus, sa petite commande, située au bas de la planche de bord, libère de l’espace et permet de se passer de console centrale. Pratique pour accéder à l’arrière de l’engin.

En plus, avec ses 300Nm de couple, l’auto s’autorise de franches accélérations, que l’autre bloc disponible, le BlueHDi 145, un diesel lui aussi, n’atteint évidemment pas. Bien entendu, le 2 l a de l’appétit, d’autant qu’il doit emporter le poids du Holidays qui, de plus, est à peu près aussi aérodynamique qu’un coffre-fort. Mais il se contente de 9 l / 100 km, ce qui peut paraître énorme, mais reste en deçà de nombre de fourgons aménagés.

Côté suspensions, Citroën a misé sur le confort. Il est vrai que l’usage d’un van est plus courant sur les petites routes bucoliques qu’au Nürburgring. Du coup, si les trajets se passent dans la quiétude, il convient de trop en demander au van Citroën dans les enfilades de petits virages.

Mais si les suspensions sont un poil trop souples, sans influer sur la tenue de cap, les bruits de quincaillerie, maladie chronique des vans aménagés, sont plutôt bien maîtrisés. Les meubles solidement arrimés ne couinent pas et il n’y a que le toit relevable qui ne parvient pas à se faire oublier en produisant quelques bruits d’air à haute vitesse. Mais il faut s’y faire, car il ne saurait en être autrement avec une telle armature au sommet du Holidays.

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