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Commentaires - La télématique au service de la livraison du dernier kilomètre

Lionel Bret

La télématique au service de la livraison du dernier kilomètre

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(..)

Les préoccupations environnementales façonnent également de plus en plus les préférences des consommateurs. Les entreprises de livraison sont ainsi incitées à adopter des pratiques durables.

(..)

Mais de quels consommateurs parle-t-on ?

Honnêtement, quand Amazon ou La Poste viennent me livrer un colis, je n'en ai rien à cirer, de savoir dans quel type de véhicule ils circulent. :bah:

Par

En réponse à fedoismyname

(..)

Les préoccupations environnementales façonnent également de plus en plus les préférences des consommateurs. Les entreprises de livraison sont ainsi incitées à adopter des pratiques durables.

(..)

Mais de quels consommateurs parle-t-on ?

Honnêtement, quand Amazon ou La Poste viennent me livrer un colis, je n'en ai rien à cirer, de savoir dans quel type de véhicule ils circulent. :bah:

   

Ils font ça au doigt mouillé selon la direction de leurs propres intérêts. Les préférences des consommateurs, c'est juste une excuse.

Par

Toutes ces considérations sont du domaine du bavardage. Ce qui se dit autour d'un verre de rhum, de vin ou de l'infusion à la mode n'est jamais concrétisé.

Qui, aujourd'hui, choisit de commander en fonction de la technologie du fourgon qui va apporter le truc indispensable?

Même les plus acharnés écolos de mon entourage sont revenus au diesel, délaissé en occasion et moins cher aussi sur la route.

Par

On devrait juste aller faire turbiner ces pousse-clavier une semaine à décharger-charger les colis d'un utilitaire thermique vers un électrique pour parcourir les derniers kilomètres.

S'ils n'ont toujours pas pigé, qu'ils aillent livrer plusieurs dizaines de colis par jour en zone hyper-urbanisée, limitées à 30 km/h

Par

En réponse à GY201

Toutes ces considérations sont du domaine du bavardage. Ce qui se dit autour d'un verre de rhum, de vin ou de l'infusion à la mode n'est jamais concrétisé.

Qui, aujourd'hui, choisit de commander en fonction de la technologie du fourgon qui va apporter le truc indispensable?

Même les plus acharnés écolos de mon entourage sont revenus au diesel, délaissé en occasion et moins cher aussi sur la route.

   

Sans commenter ce que font "les écolos acharnés de votre connaissances", deux choses me semblent incontestables :

- Le dernier km en mobilité électrique évite une pollution locale... évitable.

- L'optimisation logistique nécessite une vue globale et donc une connection renforcée.

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Par

En réponse à Hcc1

Sans commenter ce que font "les écolos acharnés de votre connaissances", deux choses me semblent incontestables :

- Le dernier km en mobilité électrique évite une pollution locale... évitable.

- L'optimisation logistique nécessite une vue globale et donc une connection renforcée.

   

Le dernier km n'est qu'une façon simple de parler des livreurs qui vont de destinataire en destinataires.

Oui, bien sur que les distances sont, en milieu urbain, taillées pour les possibilités des VE mais en milieu rural, c'est pas forcément gagné.

Chez moi le parcours depuis la base puis le cabotage chez chaque destinataire puis le retour à la base dépasse encore les capacités de ce qui est commercialisé. Les bases qui m'entourent sont à 60km mini.

Pour ce qui est de l'optimisation, pas gagné que les découpages basés sur le découpage administratif soit la meilleure option pourtant, quand tu parles avec le livreur, presque tout le monde est organisé sur ce schéma. A ce jour la connectivité n'apporte pas grand chose, seulement pister les livreurs, tout est déterminé par l'heure de départ.

Par

En réponse à GY201

Le dernier km n'est qu'une façon simple de parler des livreurs qui vont de destinataire en destinataires.

Oui, bien sur que les distances sont, en milieu urbain, taillées pour les possibilités des VE mais en milieu rural, c'est pas forcément gagné.

Chez moi le parcours depuis la base puis le cabotage chez chaque destinataire puis le retour à la base dépasse encore les capacités de ce qui est commercialisé. Les bases qui m'entourent sont à 60km mini.

Pour ce qui est de l'optimisation, pas gagné que les découpages basés sur le découpage administratif soit la meilleure option pourtant, quand tu parles avec le livreur, presque tout le monde est organisé sur ce schéma. A ce jour la connectivité n'apporte pas grand chose, seulement pister les livreurs, tout est déterminé par l'heure de départ.

   

Je sais assez bien ce qu'on appelle "dernier km" et LA solution serait sans doute de renoncer définitivement à avoir son 20eme T-shirt de l'année livré en 24 h chrono. Quant à utiliser l'argument " on ne peut pas tout faire donc ne faisons rien..." Une logistique terrestre optimale du point de vue énergétique serait sûrement ferroviaire longue + routière thermique moyenne + électrique urbaine et rurale proche des hubs. Mais l'optimisation économique, au moins celle des corpos, est actuellement différente.

Par

En réponse à Hcc1

Je sais assez bien ce qu'on appelle "dernier km" et LA solution serait sans doute de renoncer définitivement à avoir son 20eme T-shirt de l'année livré en 24 h chrono. Quant à utiliser l'argument " on ne peut pas tout faire donc ne faisons rien..." Une logistique terrestre optimale du point de vue énergétique serait sûrement ferroviaire longue + routière thermique moyenne + électrique urbaine et rurale proche des hubs. Mais l'optimisation économique, au moins celle des corpos, est actuellement différente.

   

Aujourd'hui, il n'y a pas de réelle optimisation des livraisons, c'était bien mieux optimisé du temps du monopole postal où en une seule tournée, tous les paquets de moins de 10kg étaient livrés. Aujourd'hui il y a une multitude de livreurs qui se succèdent, ils viennent souvent de différentes bases éloignées même en milieu urbain.

Par

En réponse à GY201

Aujourd'hui, il n'y a pas de réelle optimisation des livraisons, c'était bien mieux optimisé du temps du monopole postal où en une seule tournée, tous les paquets de moins de 10kg étaient livrés. Aujourd'hui il y a une multitude de livreurs qui se succèdent, ils viennent souvent de différentes bases éloignées même en milieu urbain.

   

Ce sont bien les limites lorsque des opérateurs indépendants optimisent séparément, l'optimisation globale étant rarement la réunion d'optimisations locales. Inversement quand on étatise trop cela ne marche pas non plus. Et si la définition d'un critère d'optimisation, généralement pondération de critères élémentaires, était justement un vrai choix politique ?

Par

En réponse à Hcc1

Ce sont bien les limites lorsque des opérateurs indépendants optimisent séparément, l'optimisation globale étant rarement la réunion d'optimisations locales. Inversement quand on étatise trop cela ne marche pas non plus. Et si la définition d'un critère d'optimisation, généralement pondération de critères élémentaires, était justement un vrai choix politique ?

   

À ce jour, je reste convaincu que parler d'optimisation dans le domaine des livraisons reste une vaste blague.

Un exemple: il y a un transporteur qui a signé avec Amazon pour une ligne de fret Blois↔Lyon quotidienne. Il y a régulièrement des trajets à vide où la seule enveloppe transportée est celle qui reçois le tampon comme quoi le chauffeur du semi est bien passé à Lyon pour justifier la facturation.

Par

En réponse à GY201

À ce jour, je reste convaincu que parler d'optimisation dans le domaine des livraisons reste une vaste blague.

Un exemple: il y a un transporteur qui a signé avec Amazon pour une ligne de fret Blois↔Lyon quotidienne. Il y a régulièrement des trajets à vide où la seule enveloppe transportée est celle qui reçois le tampon comme quoi le chauffeur du semi est bien passé à Lyon pour justifier la facturation.

   

Quand LE critère est le gain financier, l'optimisation, en quelque domaine que ce soit, est assez vite comprise par les acteurs sinon la structure périclite. L'état peut toujours donner une certaine globalité à l'optimisation en jouant sur ce gain (taxes ou subventions). Mais "l'optimalité" se heurte à "l'acceptabilité"... les sciences dures rencontrent les sciences humaines.

Par

En réponse à Hcc1

Je sais assez bien ce qu'on appelle "dernier km" et LA solution serait sans doute de renoncer définitivement à avoir son 20eme T-shirt de l'année livré en 24 h chrono. Quant à utiliser l'argument " on ne peut pas tout faire donc ne faisons rien..." Une logistique terrestre optimale du point de vue énergétique serait sûrement ferroviaire longue + routière thermique moyenne + électrique urbaine et rurale proche des hubs. Mais l'optimisation économique, au moins celle des corpos, est actuellement différente.

   

La notion de "dernier kilomètre" ne veut rien dire.

Si t'habites en pleine campagne à 10 kilomètres d'autres habitations, quel est l'intérêt de te livrer avec un véhicule 0 émission ?

Faut-il à ce moment-là aux agriculteurs du coin de rouler dans des tracteurs électriques ? :bah:

Non, il faut distinguer plutôt les zones densément peuplées et polluées de celles qui ne le sont pas.

Maintenant, si t'as un entrepôt Amazon en pleine campagne (cas fréquent, pour des raisons faciles à comprendre) et qu'un livreur doit livrer en plein centre ville d'un gros patelin à 50 kilomètres (en plus d'autres colis à livrer dans d'autres villes et dans d'autres endroits), faut-il qu'il prenne un utilitaire thermique pour faire 45 kilomètres et transférer le colis dans un autre utilitaire, électrique, lui, pour amener le colis 5 kilomètres plus loin au destinataire en plein centre ville ? :bah:

Par

En réponse à fedoismyname

La notion de "dernier kilomètre" ne veut rien dire.

Si t'habites en pleine campagne à 10 kilomètres d'autres habitations, quel est l'intérêt de te livrer avec un véhicule 0 émission ?

Faut-il à ce moment-là aux agriculteurs du coin de rouler dans des tracteurs électriques ? :bah:

Non, il faut distinguer plutôt les zones densément peuplées et polluées de celles qui ne le sont pas.

Maintenant, si t'as un entrepôt Amazon en pleine campagne (cas fréquent, pour des raisons faciles à comprendre) et qu'un livreur doit livrer en plein centre ville d'un gros patelin à 50 kilomètres (en plus d'autres colis à livrer dans d'autres villes et dans d'autres endroits), faut-il qu'il prenne un utilitaire thermique pour faire 45 kilomètres et transférer le colis dans un autre utilitaire, électrique, lui, pour amener le colis 5 kilomètres plus loin au destinataire en plein centre ville ? :bah:

   

il fallait lire:

Faut-il DEMANDER à ce moment-là aux agriculteurs du coin de rouler dans des tracteurs électriques ?

Par

En réponse à fedoismyname

La notion de "dernier kilomètre" ne veut rien dire.

Si t'habites en pleine campagne à 10 kilomètres d'autres habitations, quel est l'intérêt de te livrer avec un véhicule 0 émission ?

Faut-il à ce moment-là aux agriculteurs du coin de rouler dans des tracteurs électriques ? :bah:

Non, il faut distinguer plutôt les zones densément peuplées et polluées de celles qui ne le sont pas.

Maintenant, si t'as un entrepôt Amazon en pleine campagne (cas fréquent, pour des raisons faciles à comprendre) et qu'un livreur doit livrer en plein centre ville d'un gros patelin à 50 kilomètres (en plus d'autres colis à livrer dans d'autres villes et dans d'autres endroits), faut-il qu'il prenne un utilitaire thermique pour faire 45 kilomètres et transférer le colis dans un autre utilitaire, électrique, lui, pour amener le colis 5 kilomètres plus loin au destinataire en plein centre ville ? :bah:

   

Même pour des tournées moyennes en zone rurale (ex La Poste), un VE est intéressant, non pour cause de pollution locale mais plutôt de grande efficacité pour un parcours très haché. Par ailleurs ce n'est pas parce que les tracteurs agricoles ne seront pas elec que ce qui peut l'être ne doit pas l'être.

Par

En réponse à Hcc1

Même pour des tournées moyennes en zone rurale (ex La Poste), un VE est intéressant, non pour cause de pollution locale mais plutôt de grande efficacité pour un parcours très haché. Par ailleurs ce n'est pas parce que les tracteurs agricoles ne seront pas elec que ce qui peut l'être ne doit pas l'être.

   

pour un facteur qui s'arrête tous les 20-50 mètres dans un village, oui, c'est intéressant.

pour un facteur qui se déplace de villages en villages, c'est déjà nettement moins intéressant. :bah:

et il est loin, le temps des... lettres. ce sont désormais les colis que les facteurs livrent majoritairement, ce qui fait que la distance entre chaque dépôt de colis est bien plus grande aujourd'hui que ça ne l'était, lorsqu'il y avait encore énormément de lettres/cartes postales à distribuer. :bah:

d'ailleurs, le facteur à vélo devient peu à peu une espèce en voie de disparition, car peu adapté au transport de colis, sauf éventuellement via des triporteurs, mais pas à la campagne.

Par

En réponse à fedoismyname

pour un facteur qui s'arrête tous les 20-50 mètres dans un village, oui, c'est intéressant.

pour un facteur qui se déplace de villages en villages, c'est déjà nettement moins intéressant. :bah:

et il est loin, le temps des... lettres. ce sont désormais les colis que les facteurs livrent majoritairement, ce qui fait que la distance entre chaque dépôt de colis est bien plus grande aujourd'hui que ça ne l'était, lorsqu'il y avait encore énormément de lettres/cartes postales à distribuer. :bah:

d'ailleurs, le facteur à vélo devient peu à peu une espèce en voie de disparition, car peu adapté au transport de colis, sauf éventuellement via des triporteurs, mais pas à la campagne.

   

Ce qui fait que les facteurs, ne s'arrêtant plus partout, ont du mal à se reproduire...

Par

la véritable problématique ce n'est pas la livraison du dernier kilomètre avec des VE soit disant durable c'est la livraison en elle même et la consommation qui est derrière .baisser les émissions d'énergie fossile de 5 % par an pour la neutralité carbone en 2050 c'est moins consommer , moins produire , c'est réorganiser notre monde en mode décroissance! (pour éviter de rendre la terre inhabitable)

 

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