Que d'émotions ! La dernière course GP250 de l'histoire des Grands Prix aura tout été sauf ennuyeuse, et ce grâce à ses protagonistes qui n'ont pas joué les épiciers. Ainsi, Hiroshi Aoyama aurait pu se contenter d'observer les débats et contrôler son rival Simoncelli, mais au lieu de ça, il a crânement accepté le combat.
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La dernière épreuve GP250 de l'histoire du quart de litre s'élancera sans l'auteur de sa position de pointe, Alex Debon. L'Espagnol ne fera pas son 139ème Grand Prix et n'honorera donc pas plus sa quatrième pole de carrière à cause d'une chute hier à la fin de son tour de qualification qui lui a causé un traumatisme thoracique et quatre côtes fracturées.
Optimiste le premier jour, meilleur temps le matin du second, Mike Di Meglio était sur une pente ascendante au moment d'entamer la dernière qualification du GP250. Las ! Il ne s'en est fallu que de quelques minutes pour que cet élan soit brisé, puisque notre Français s'est retrouvé les quatre fers en l'air, après avoir commis, selon son propre aveu, une bévue: « Cette chute est vraiment dommage.
La dernière position de pointe de l'histoire du quart de litre aura livré un scénario à sensation puisque son auteur, Alex Debon, est tombé quelques mètres après avoir réalisé son exploit. Une chute vraisemblablement due à un souci technique qui l'a envoyé droit dans les graviers et les protections, qu'il a heurté assez violemment.
ll n'y aura sans doute pas de Français chez les Gaulois de Tech3, ceux là même qui essaient de s'aligner en Moto 2 l'année prochaine dans les meilleures conditions possibles.
Hier, Mike Di Meglio avait déclaré ne pas avoir été perturbé par la première journée difficile de ce tout dernier Grand Prix de l'histoire du quart de litre, à Valence. Lors de la dernière libre avant la qualification, il a en effet démontré toute sa sérénité puisqu'il s'est inscrit en haut de la feuille des temps, devançant les locaux dont Debon s'est affirmé, à l'occasion, comme le leader.
Hervé Poncharal n'hésite pas à parler de poker menteur et à décrire un paddock qui dépense l'argent qu'il n'a pas, selon ses propres termes. Et pourtant, le même Hervé reconnaît qu'il faut bien avancer malgré tout si bien qu'à Valence, c'est un contingent de Moto 2 qui s'est présenté dans les coulisses.
L'affaire ne se présente pas bien pour les ambitions de titre mondial d'un Marco Simoncelli qui doit absolument s'imposer à Valence dans ce tout dernier Grand Prix de l'histoire du quart de litre, tout en espérant un faux pas de son rival à la Honda, Aoyama.
Alors qu'une nouvelle page de l'histoire du championnat du monde de vitesse moto va se tourner, voici un bref retour sur la première saison 250cc. Nous sommes début 1949, la France sort difficilement du conflit mondial qui n'est terminé que depuis à peine quatre ans.
Quelques jours avant le début du célèbre Supercross de Paris-Bercy, la firme aux trois diapasons avait mis en vente sur son site internet un modèle un peu particulier… En fait, il s'agissait d'un modèle unique puisque tiré à un seul exemplaire.