Essai Aprilia 750 Shiver 2010 et Dorsoduro 750 Factory: Réglement de compte sur la Riviera
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C'est dans le Sud de France que les représentants gaulois de la firme de Noale nous ont convié pour découvrir leurs deux derniers rejetons. D'une part une Shiver 2010 quelque peu endiablée dans ses atours et d'autre part une Dorsosudro Factory sulfureuse lovée dans une toilette de matériaux nobles du plus bel attrait. De quoi s'éclater sur la French Riviera sauf que effet d'un volcan islandais, solidarité humide avec le petit baigneur Lorenzo ou tout simplement malchance, c'est un temps pour le moins humide qui nous a suivi tout au long de notre périple avec les nouveautés de la collection Aprilia.
Assez frustrant d'autant plus que le parcours routier autour du Massif de l'Esterel était de premier choix pour communier avec les brêles. Reste que ces conditions hostiles ont quand même permis de révéler leur caractère. Car rien ne vaut l'adversité pour se faire une bonne idée sur qui on peut compter.
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Les deux machines ont beau tourner autour du même châssis et du même moteur, celles-ci vont se révéler bien différentes au fur et à mesure que les kilomètres s'égrèneront. Ainsi, si le toilettage de la Shiver a affirmé son côté martial, son caractère général et ses choix techniques restent accessibles à un public bien plus large que la teigneuse Dorsoduro Factory moins encline à subir un cavalier timoré.
Mais les deux ont leur légitimité et se savourent avec autant de plaisir sur une base technique numérique à présent si au point qu'elle pose la question contemporaine à ses rivales, la plupart encore analogiques. Qu'on se dise, l'arrivée de ces deux motos risquent de transformer leur secteur respectif en un Chicago du temps de la prohibition. Ça va chauffer !
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