Essai Daelim Aroma 125 : remplaçant du Besbi
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Le constructeur coréen Daelim, importé en France par la société DIP basée à Marseille, poursuit la refonte intégrale de sa gamme de scooters après de nombreuses années sans la moindre nouveautés. Une stratégie marketing qui, au final, ne s'est pas révélée payante entraînant une stagnation des chiffres de vente. Dans l'optique de redorer son blason sur le très exigeant marché français, Daelim change l'intégralité de sa gamme 125 : après le Steezer, digne successeur du S2 et probablement du S3 à court terme, au tour de l'Aroma d'intégrer le catalogue en lieu et place du Besbi. Au programme : un style néo-rétro dans l'ère du temps proposé à un tarif contenu. La bonne recette ?
Lancé sur le marché en 2007, le Besbi cède officiellement sa place à l'Aroma après huit ans de bons et loyaux services. Considéré comme un ''dinosaure '' dans la gamme, le Besbi fut le premier scooter orienté néo-rétro commercialisé dans le réseau. De son côté, l'Aroma revendique un statut pur urbain et se démarque par son style nettement orienté vers les années 60.
fan des sixties
Le Daelim Aroma 125 puise son inspiration et son histoire à travers les sixties. Une époque loin d'être révolue lorsque l'on sait que ce segment pèse environ 1/3 des ventes en France. Contrairement à son illustre prédécesseur, l'Aroma présente une silhouette plus cossue : la calandre chromée imprégnée sur la face avant, et faisant office de grille d'aération, ne renie pas sa filiation avec celle entrevue sur le Besbi. La belle inspiration Vintage continue grâce au garde-boue avant plus enveloppant, au cerclage de phare chromé et le capotage intégral du guidon intégrant les clignotants globuleux. La finition fait preuve d'une attention particulière grâce à des plastiques de qualité et l'ajustage sans être parfait, affiche des progrès sensibles pour un tarif d'entrée de gamme. La partie postérieure fait appel à un petit phare rond doté de la signature lumineuse à diodes. La selle, rembourrée et longiligne, disponible en coloris bi-ton et les jantes multi branches peintes en noir mettent un point d'orgue au soin apporté à la ligne générale.
En matière d'équipement et comme tout scooter urbain d'entrée de gamme, l'Aroma sacrifie quelques éléments pratiques, malheureusement sur ce point, l'héritier du Besbi joue la carte du ''low cost''. la planche de bord, minimaliste, fédère une instrumentation en totale adéquation avec la catégorie : ici, point de superflu, le pilote doit faire avec un petit cadran analogique affichant la vitesse, un totalisateur kilométrique à rouleau et une jauge à essence. Nous apprécions la présence d'un avertisseur sonore, de feux de détresse et de deux béquilles pour le stationnement (la latérale fait également office de coupe-circuit). En terme de surface de rangement, l'Aroma reste dans la normale pour la catégorie, mais là encore pas de fioritures : le tablier intègre un long vide-poche ouvert suffisamment vaste pour loger une paire de gants ou des clés le temps d'un trajet, cependant, un compartiment fermant à clé aurait été le bienvenu. Heureusement, le large plancher plat gomme en partie ce défaut et l'on peut disposer sans problème un sac de sport. La soute sous la selle s'ouvre directement au contacteur et ne peut contenir qu'un casque jet à écran. Le logement d'un modèle intégral même de petite taille nous paraît présomptueux. Enfin, le passager profite d'un espace restreint et les trajets en duo seront cantonnés à un cycle urbain ou péri-urbain. L'Aroma ne dispose pas de repose-pieds escamotables mais des plateformes étroites peu pratiques à l'usage.
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