2. Essai - Kawasaki Z1000 2010 : Revue de A à... Z
Avant de manger de la borne et quelques litres d'eau au guidon de la dernière génération de la Z, une mise sur «pause» est indispensable afin de parcourir tous les détails et toutes les attentions qui font de cette nouvelle Z une réelle nouveauté. Petit tour du propriétaire en ma compagnie…
Par rapport au millésime de l'année passée, il faut avouer que les différences sont nombreuses et sautent à l'œil comme une puce sur un clébard. Dès les premières secondes, on remarque que la gueule de la Z1000 ne joue plus dans le même registre de l'ancienne qui, pour le coup, passerait presque pour une bonne sœur un jour de messe.
Radicale, racée, méchante, énervée, les qualificatifs ne manquent pas pour exprimer ce que l'on ressent à la simple vision de son doux minois. La regarder dans les yeux est intimidant. Son optique large, ses écopes de radiateur surdimensionnées, son colossal sabot enveloppant et ses ouïes latérales imposent d'emblée le respect. Il faut dire que dans la catégorie bulldog aux dents longues, elle serait la reine…
Derrière le saute-vent, on retrouve un nouveau bloc compteur entièrement numérique et réglable en inclinaison (et oui !!). Il comprend un compteur de vitesse, un compte-tours à graphes, un totaliseur kilométrique, deux trips partiels, une jauge de carburant et une horloge. Manque à l'appel un indicateur de rapport engagé. Quand on y a gouté, c'est dur de s'en passer…
Mais continuons la visite. Au centre de la machine, Kawasaki a fait dans l'originalité. Comme vous pouvez le constater la selle reprend le dessin d'une mue de serpent. Mais rassurons les amoureux de Brigitte Bardot, il ne s'agit que d'une simple impression sur une toile synthétique.
Sous la selle du pilote, on retrouve un produit déjà vu chez Kawa. En effet, la Z1000 millésime 2010 a fait appel à la ZX-10R pour lui amener des gènes de sportive. Ainsi, le cadre et le quatre en ligne sont étroitement dérivés de la Superbike de la marque. Va y avoir du sport…
Mais avant d'essorer la poignée droite, on note que la partie arrière de la machine est aux antipodes de l'avant. Fine, légère, aérienne, épurée. On regrettera simplement le support de plaque qui vient alourdir l'ensemble - et qui ne protège pas des projections - mais on se délectera de l'optique arrière à diodes rouge.
Enfin, la Z1000 2010 repose sur une paire de jantes sublimes à cinq bâtons mêlant à la perfection la peinture noire mate, le bord de jante poli mais aussi le pied de bâton usiné. En plus d'économiser à son proprio de nombreuses heures de travail (pour le polissage…), cela donne un look inimitable au roadster Japonais.
Maintenant que les présentations statiques sont faites, voyons voir ce que nous réserve la Z1000 '10 en dynamique… Lecture.
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