Essai - Lexus NX 350h (2022) : hybride simple mais efficace
Le SUV Compact de Lexus est l’une des meilleures ventes de la marque en France. Si cette nouvelle génération s’illustre par l’arrivée d’une motorisation hybride rechargeable c’est bien avec un moteur « full hybride » que le NX a bâti sa carrière.
Sommaire
Note
de la rédaction
14/20
Note
des propriétaires
En bref
SUV compact premium
A partir de 50 090 €
Moteur hybride
Lancé en 2014 puis restylé en 2017, le NX a connu une carrière encourageante sur le Vieux Continent face à des acteurs redoutables comme les BMW X3, Audi Q5 ou Mercedes GLC avec plus de 170 000 exemplaires vendus. A l’échelle de Lexus, le SUV compact est même considéré comme un best-seller puisqu’il représente plus d’un tiers des ventes de la marque sur notre territoire.
Exclusivement vendu en hybride sur notre marché, le SUV compact japonais était à l’époque une rareté sur le marché du premium. Aujourd’hui, c’est la norme. Cette seconde génération va plus loin car elle enrichit son offre, pour la première fois, d’une motorisation hybride rechargeable, très prisée par les entreprises et testée récemment par nos soins. Cette carburation pèse déjà pour 60% des ventes en France.
Le nouveau NX capitalise sur son design très complexe composé de lignes tendues, d’arêtes prononcées et d’une nouvelle calandre XXL. Les feux de jour à LED en forme de flèche sont désormais intégrés dans les optiques. On est dans le plus pur style Lexus. Notre version haut de gamme « Executive » facturée 67 000 € et équipée de 4 roues motrices ne manque pas de caractère avec ses jantes en alliage 20 pouces, sa peinture métallisée et son bandeau lumineux servant de jonction entre les deux optiques sur le hayon. Des éléments de style très à la mode sur le marché des SUV premium.
A bord, le NX a entamé une métamorphose. Autrefois mauvais élève en matière d’ergonomie, le japonais délaisse la quantité industrielle de boutons et le fameux « pad » pour un large écran tactile qui regroupe l’ensemble des fonctionnalités du véhicule. Celui de notre version d’essai atteint 14’’, un record dans la catégorie. Il présente une grosse résolution et s’avère intuitif et performant à l’utilisation. Il demeure toutefois quelques bizarreries, auxquelles le client devrait s'habituer très vite selon Lexus, comme les commandes sensitives placées sur le volant. Ces dernières sont trop sensibles et réclament du doigté. Compliqué lorsque la voiture roule de paramétrer la distance du régulateur de vitesse par exemple.
L'habitacle a été totalement repensé. La qualité de présentation est excellente à l’image des plastiques moussés sur la partie haute de la planche de bord ou du cuir havane qui habille les sièges, les portes et le bas de la console centrale. L’environnement est plaisant et plus chaud qu’à bord de ses concurrents allemands.
L’instrumentation devient numérique et un éclairage d’ambiance à LED fait son apparition. De nouveaux éléments de confort débarquent à l’image du système d'ouverture de porte électronique par un interrupteur placé sous l’accoudoir. Il faut l’avouer, nous sommes moins convaincus par ce système. L’ouverture s’effectue d’une pression sur une barrette (en cas de panne de batterie une gâchette en plastique pas très solide est discrètement logée à l’intérieur comme à l’extérieur pour garantir l’accès). Ce système fonctionne correctement, mais lorsque vous accédez depuis l’extérieur, l’ouverture de la porte n’est pas naturelle. Il y a un délai (très court) avant que la porte se déverrouille électriquement.
Les dimensions sont proches de l’ancienne génération avec une augmentation de la longueur de 2 centimètres. L’empattement progresse légèrement mais le japonais n’en devient pas une référence en matière d’accueil aux places arrière. Deux adultes de taille moyenne y voyageront confortablement mais au-delà, le niveau de confort sera moins bon. Le coffre lui est en revanche bien dimensionné pour une famille avec une capacité de 555 litres. Il comprend même un espace de rangement sous le plancher.
Le NX 350h est disponible en deux versions, en 2 ou 4 roues motrices comme notre version d’essai. Dans les deux cas le groupe motopropulseur délivre 244 ch. Il est composé d’un 4 cylindres essence atmosphérique 2.5 (cycle Atkinson) associé à un moteur électrique de 182 ch. Ce dernier est alimenté par une petite batterie qui se recharge à la décélération et au freinage. Le moteur électrique intervient dans les phases les plus énergivores comme le démarrage ou la conduite urbaine pour économiser au maximum du carburant. Il est également possible de forcer la conduite en 100% électrique en enclenchant la touche « EV » pour parcourir au maximum 3 à 4 km en zéro émission. Sur la version 4 roues motrices le train arrière est entraîné par un moteur électrique de 54 ch. Curieusement la puissance homologuée reste la même.
Malgré une puissance affichée de 244 ch, le NX privilégie la douceur et la souplesse. Et dans ce domaine il excelle. A rythme de sénateur, le 4 cylindres et son moteur électrique se renvoient la balle sans que le conducteur ne s’aperçoive de rien. En ville et sur autoroute où la demande en couple est moins importante, le confort de conduite est vraiment bon. Si en revanche vous avez besoin d’accélérer subitement pour dépasser, la transmission à train épicycloïdal de type CVT fera grimper le régime moteur pour assurer des performances correctes. Vous aurez l’impression de patiner dans la semoule. Mais il faut reconnaître que le groupe Toyota a apporté des améliorations.
Mais là où ce NX se distingue encore plus, c'est par son efficience. Il semble impossible de dépasser les 6,5 l/100 km de moyenne, même en y mettant du sien comme durant notre essai réalisé sur un parcours mixte. Le japonais affiche une sobriété de diesel. Il est possible de faire encore mieux avec la version à deux roues motrices. Malheureusement, le NX est assujetti à deux malus écologiques. Le premier sur ses émissions de CO2 (540 €/ 145 g de CO2/km ) et le second sur son poids (650 €/ 1 850 €).
Le châssis est dans la même veine. Il n'aime pas être brusqué. Le train avant n’est pas le plus réactif du monde, la direction est trop assistée et le maintien n’est pas le plus rigoureux de la terre, surtout comparé à ses concurrents allemands. Toutefois, le NX se démarque par un niveau de confort de haut volée assuré par un amortissement souple (malgré la présence de jantes de 20’’) et une insonorisation irréprochable qui fait de l'habitacle un cocon douillet parfait pour tailler la route, tout en profitant de l'excellente qualité sonore du système audio.
En parallèle, Lexus fait grimper le niveau de sécurité de son modèle avec désormais de série le système de pré-collision avec une détection accrues des petits obstacles tels que les motos, les piétons et les arbres, la détection transversale de dangers, le régulateur de vitesse adaptatif, le maintien actif dans la voie, la lecture de la signalisation, etc. Ce haut niveau de sécurité peut également s’enrichir d’un système d’ouverture de portière en toute sécurité qui détecte si un véhicule ou un vélo arrive de l’arrière, etc.
Chiffres clés *
- Longueur : NaN m
- Largeur : NaN m
- Hauteur : NaN m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 555 l / 1 600 l
- Boite de vitesse : Auto. à 1 rapport
- Carburant : Hybride essence électrique
- Taux d'émission de CO2 : NC
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Août 2019
* pour la version II 2.5 350H 4WD HYBRIDE EXECUTIVE.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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