Elle a l'apparence d'une moto, elle a la partie cycle d'une moto, mais elle est animée par un variateur. Alors, est-ce que le modèle innovant des usines d'Aprilia a aussi le goût d'une moto ? En proposant un hybride alliant le côté pratique d'un scooter et les sensations d'un roadster, la marque italienne cherche à séduire de nouveaux clients dans un segment sans concurrence.
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Le projet du B-king avait été dévoilé en 2001 lors du salon de Tokyo. A cette époque, le concept-bike de Suzuki avait beaucoup fait parler de lui de part ses formes généreuses (ses échappements ont fait couler beaucoup d'encre) mais aussi par les performances annoncées.
A l'époque où nous vivons (et Aymeric est bien placé pour le savoir. . . ), nul besoin de posséder une machine développant 200cv pour 180 kilos dans des tarifs atteignant, pour les plus délurés, les 60 000€. Surtout quand on désire faire ses premiers tours de roues dans l'univers du deux roues motorisé.
30 000 kilomètres, est-ce réellement suffisant pour pouvoir se prononcer quant à la fiabilité d'une machine. Quand je vois des motards qui ne sont pas loin des 400 000 kilomètres avec leur Honda VFR, je me dis forcément que non… En tous les cas, cela peut permettre de donner une première tendance et d'aiguiller d'éventuels motards désireux de changer de monture et de se tourner vers la petite SV de chez Suzuki.
Aprilia se lance à l'assaut d'un nouveau panel de clients en concevant une machine au carrefour de l'esthétisme, de l'agilité, de la facilité et de la performance. Un cahier des charges plutôt audacieux qui, s'il est rempli, pourrait bien conquérir bon nombre de motards lassés de l'exclusivité et du prix excessif des modèles exotiques.
Comme beaucoup d'autres machines, la CBR 954RR mérite qu'on y accorde davantage d'attention qu'un petit essai de présentation. Elle m'avait tapé dans l'œil lors de notre première rencontre. De belles lignes, une prise en main facile, un moteur bouillonnant… difficile de ne pas tomber sous le charme.
Un peu à l'image de la B-King de chez Suzuki, elle se sera fait attendre cette Superbike Autrichienne. En effet, il aura fallu attendre presque 5 ans entre sa première présentation au salon de Tokyo et sa commercialisation. Heureusement que les visiteurs ont été enthousiasmé par le Concept Bike sinon, on serait passé à coté de quelque chose d'assez incroyable.
Marre de raquer au péage, à la pompe, au parking et chez le concessionnaire… La vie est chère, et laisse de moins en moins de place aux loisirs. Qu'à cela ne tienne : avec nos deux montures du jour, les grands espaces s'ouvrent, et le porte-monnaie souffle. Et si le vrai luxe, c'était l'évasion au guidon de ces GT abordables ?
Alors ce « Spyder », pour qui, pour quoi ? A 17 000 euros l'entrée de gamme, il n'est déjà pas donné et sa fonctionnalité de même que sa polyvalence ne sont pas évidentes. Reste une bouille rageuse et la réelle sensation d'évoluer à part dans le flot de circulation. C'est sans doute là que se situe l'âme du « Spyder ».
Nous voilà pris dans la toile du « Spyder ». Et selon les lois connues de la nature, nous voici phagocytés pour le compte, n'ayant plus qu'à attendre le moment fatal pour être gobés. Moteur en route, première, embrayage libéré… Et déjà les choses se gâtent.
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