Essai vidéo - BMW Z4 (2020) : Supra cool
Le marché des cabriolets se meurt et pour survivre, il faut mutualiser. BMW circonspect sur le remplacement du Z4 s’est allié à Toyota pour développer la troisième génération de son roadster. Essai de la version d’accès S Drive 20i.
Sommaire
Note
de la rédaction
14,4/20
Note
des propriétaires
En bref
Roadster
A partir de 46 650 €
Malus : à partir de 1 172 €
La gamme « Z », qui symbolise les cabriolets chez BMW, c’est une histoire vieille de 30 ans. Les normes de pollution étaient moins strictes, le malus n’existait pas et la voiture était encore considérée comme un objet de plaisir. Aujourd’hui le marché des décapotables est en train de mourir à petit feu. Seules les marques haut de gamme comme Porsche, Mercedes ou Audi persistent dans ce marché de niche, mais les temps sont durs pour tout le monde, de sorte qu’à Munich on s’est posé la question quant au renouvellement du Z4. Jusqu'à ce que Toyota se manifeste. Le Japonais voulant faire renaître la Supra était à la recherche d’un partenaire qualifié en matière de propulsion. Les deux marques se sont alliées, ce qui a permis de mutualiser les savoir-faire mais surtout de réduire drastiquement les coûts développement. L’une est un coupé, l’autre un cabriolet mais les deux voitures partagent de nombreuses pièces. Elles sont d’ailleurs produites au même endroit, en Autriche.
Cette troisième génération de Z4 revient aux origines : toit souple, poids contenu (1 495 kg) et design fort sont au cahier des charges. Le roadster assoit sa présence sur la route par des voies larges, très larges même, et une hauteur au ras du sol.
Le Z4 fait appel à une capote en toile, cette dernière se rétracte en 10 secondes et jusqu'à 50 km/h.
Moins agressif que celui de l’Audi TT ou du Porsche Boxster, ses deux principaux concurrents, le design met ici l’accent sur les galbes à travers des arêtes saillantes et des coloris vifs à l’image de ce rouge « San Francisco ». On retrouve également de larges aérations sur les ailes et des feux ovales rarement utilisés au sein de la gamme. Long de 4,32 mètres, il gagne 8 centimètres par rapport à son prédécesseur mais son empattement est plus court.
À l'intérieur, ce strict 2 places fait davantage référence à une familiale confortable qu’à un roadster minimaliste. Le tableau de bord partage sa base avec d'autres BMW modernes comme les nouvelles Série 1 et Série 3. On y retrouve une instrumentation numérique, une tablette tactile et tous les équipements propres à un roadster comme le filet anti-remous, les rangements additionnels placés derrière les sièges, la trappe à skis pour accéder au coffre ou encore l’excellente sono « de base » (205 Watts) composée d’une dizaine de haut-parleurs. La qualité de fabrication est irréprochable et les matériaux sont de très bonne facture, à l’image des sièges en cuir « Vernasca » livrés de série.
La position de conduite au ras-du-sol et les commandes orientées vers le conducteur, c’est l’ADN du Z. Et lorsque l’on appuie sur la touche dédiée, en 10 secondes vous avez les cheveux au vent et il est possible d'effectuer la manoeuvre jusqu’à 50 km/h. L’avantage d’une capote en toile, c’est qu’elle ne grignote pas sur le volume de coffre. Celui du Z4 propose 281 litres dans les deux configurations. C’est amplement suffisant pour partir en week-end.
La capote en toile n'empiète pas sur le volume de coffre. Ce dernier est plutôt correct et propose 281 litres, qu'importe la configuration (toit en place ou non).
Chiffres clés *
- Longueur : 4,32 m
- Largeur : 1,86 m
- Hauteur : 1,30 m
- Nombre de places : 2 places
- Volume du coffre : 281 l / NC
- Boite de vitesse : Auto. à 8 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 131 g/km
- Bonus / Malus : NC
- Date de commercialisation du modèle : Septembre 2018
* A titre d'exemple pour la version (G29) 2.0 SDRIVE20I BVA8.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
Photos (38)
Sommaire
Sur le forum
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération