Essai vidéo - Hyundai Kona 2 (2023) : il ose tout !
Le SUV urbain de Hyundai s’offre un design audacieux et grandit de façon notable pour venir challenger la catégorie du dessus. Naturellement, les prix ont suivi. Mais les prestations ? Réponse au volant de la motorisation hybride de 141 ch.
Sommaire
Note
de la rédaction
14,1/20
Note
des propriétaires
En bref
SUV hybride
2e generation
A partir de 33 400 €
Le Kona ose tout et c’est même à ça qu’on le reconnaît. A son arrivée en 2017, le petit SUV coréen servait d’ambassadeur au nouveau design de la marque symbolisé par une face avant à double-étage, tout en innovant avec une astucieuse proposition multi-énergies. Le SUV urbains était l’un des rares sur le marché à être disponible en essence, en diesel, en hybride et en électrique.
Une nouvelle fois, le Kona chamboule la donne. Cette seconde génération grandit de 17 cm pour atteindre 4, 35 m. Ce pic de croissance le positionne désormais entre deux catégories. Celle des SUV urbains où l’on retrouve le Renault Captur, le Peugeot 2008, la Toyota Yaris Cross, etc. Et celle des (petits) SUV compacts où l’on retrouve la Renault Mégane 100% électrique, le futur Renault Grand Captur, le Toyota CH-R et le Kia Niro.
Cette stratégie permet aussi d’installer officiellement le Bayon (4,18 m), œuvrant autrefois dans l’ombre du Kona, sur le siège de SUV urbain de la gamme. Le design supervisé par le Président de la création du groupe Hyundai, le talentueux Luc Donckerwolke, est une nouvelle fois en rupture avec la tendance actuelle. Le nouveau Kona aux lignes arrondies et minimalistes s’inscrit dans la tendance bio design des années 90.
La lumière est l’élément central du nouveau Kona qui se démarque par une face avant inédite soulignée par un bandeau LED placé sur toute la largeur. Cette signature lumineuse baptisée « Seamless Horizon » est complétée sur le Kona électrique par un calandre lumineuse « pixel », l’élément signature des Ioniq 5 et 6. Sur cette version hybride nécessitant un refroidissement, le Kona la calandre est équipée d’aération. Les feux de croisement et de position sont placés plus bas sur le bouclier. Cette disposition n'a aucune conséquence sur l’efficacité de l’éclairage.
Hyundai profite de cette seconde génération pour introduire la finition N Line. Cette dernière, la plus chère du catalogue, met l’accent sur l’esthétique sportive avec la présence de jantes bi-ton, d’un ciel de toit noir et d’une double sortie d'échappement.
A bord le nouveau Hyundai Kona reprend l’univers très zen et cosy de la Ioniq 5. Le SUV succombe ainsi à la mode du tout numérique avec une enfilade de deux dalles de 12,3 pouces chacune. La tablette centrale présente une ergonomie simple à appréhender. Les graphismes sont passables mais sa puissance de fonctionnement est correcte. Elle n’égale toutefois celle du système OpenR de la Mégane E-Tech, sa nouvelle concurrente. Bon point, il reste tout de même de vrais boutons physiques sous l’écran central. S’ajoute à cela un affichage tête haute grand format. Même si la planche de bord fait la part belle aux plastiques durs, la présentation fait un bond en avant par rapport à la génération précédente.
Le nouveau Kona met à profit ses volumes généreux pour prendre l’ascendant sur ses concurrents directs en matière d’aspects pratiques. Pensée d’abord pour la version électrique, cette seconde génération présente une architecture intérieure qui va dans ce sens. Ainsi même la version hybride voit le levier de vitesses migrer derrière le volant. Cela a permis de libérer un premier espace de rangement au pied de la console centrale où l’on retrouve un logement pour smartphone avec un chargeur à induction, deux ports USB-C et même une prise allume-cigare.
Un vaste et très pratique rangement prend le relais entre les deux sièges. Il est équipé de porte-gobelets amovibles (d’une touche). Et si cela ne suffit pas, un rangement sous l’accoudoir est également disponible. C’est simple, bien pensé et efficace.
L’empattement en progrès (6 cm) profite directement aux passagers arrière. L’espace aux jambes y est confortable pour un adulte, même dépassant les 1 m80. Le Kona reprend également le système de coulissement électrique du siège avant (vu sur le Tucson) depuis les places arrière (les touches sont placées sur le côté du siège) pour augmenter l’espace aux jambes.
Le coffre se montre tout aussi serviable, avec un volume en progrès d’une centaine de litres ! Ce dernier cube 466 litres tant sur l’hybride que sur l’électrique. Un très bon score qui place le coréen au niveau de son compatriote le Kia Niro, l’une des référence du marché. Le SUV coréen répond dorénavant aux besoins d’une petite famille.
Il fait aussi le plein d’équipements technologiques (cf page suivante) , dont certains sont rares sur le segment des SUV urbains comme par exemple, la mises à jour à distance (OTA), la clé digitale (via smartphone) qui permet d’ouvrir et de démarrer le Kona, ou encore stationnement à distance via la télécommande.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,35 m
- Largeur : 1,82 m
- Hauteur : 1,58 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 466 l / 1 300 l
- Boite de vitesse : Auto. à 6 rapports
- Carburant : Hybride essence électrique
- Taux d'émission de CO2 : 114 g/km
- Bonus / Malus : 0 €
- Date de commercialisation du modèle : Février 2023
* A titre d'exemple pour la version 1.6 HYBRID 141 EXECUTIVE.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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