Essai vidéo - Maserati MC20 Cielo (2023) : la romantique
Qu’est-ce qui pourrait vous convaincre de préférer la Maserati MC20 Cielo à une Lamborghini au V10 hurlant ou une Ferrari 296 GTB aux performances suffocantes ? Notre petit doigt nous dit que le style absolument flamboyant de cette machine de rêve jouera un peu dans l’équation.
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Note
de la rédaction
14,8/20
Cabriolet de rêve
630 chevaux
1540 kg à sec
A partir de 265 400€
50 000€ de malus
« S’il vous plaît, essayez de nous la ramener à onze heures au maximum », nous demande le communicant de Maserati alors que l’horloge indique déjà neuf heures tapantes. Au lendemain matin des essais internationaux de la nouvelle Maserati GranTurismo près de Rome au plus fort de l’hiver, on se précipite -le nez coulant et les doigts gelés- autour de la nouvelle MC20 Cielo pour cerner le mieux possible cette sportive à l’allure captivante dans le laps de temps donné. On proteste devant le timing trop serré mais c’est malgré tout l’excitation qui domine face à cette auto au physique hypnotisant, cachée dans un coin du parking du circuit de Vallelunga.
Version découvrable de la MC20 Coupé essayée par le gigantesque Stéphane Schlesinger dans un cadre tout aussi compliqué l’année dernière, la Cielo évolue dans la catégorie très concurrentielle des supers-sportives de rêve face à la Lamborghini Huracan Spyder, l’Audi R8 V10 Performante Spyder, la Mercedes-AMG GT Roadster, la Porsche 911 Turbo S Cabriolet ou encore la McLaren 720S Spider. Mais croyez-moi, l’évocation de ces modèles tous aussi prestigieux et racés les uns que les autres ne suffit pas à atténuer le magnétisme incroyable de la MC20 Cielo sur le parking du circuit à côté des « banales » GranTurismo. Autant l’effet tombait un peu à plat sur le coupé dans ses versions de lancement, autant cet exemplaire à la teinte « Acquamarina » aux reflets multicolores coupe littéralement le souffle. Entre le profil spectaculaire, le dessin superbe du capot arrière (marqué ici d’un gros trident très fier) et les portières en élytre qui rajoutent encore de l’extravagance, on parle ici d’une authentique voiture de rêve qui fera frémir le jeune « spotteur » autant que le vieux blasé des voitures modernes.
Et l’intérieur, dans tout ça ? S’il faut se contorsionner un peu plus que pour rentrer dans une Audi R8 ou une Ferrari 296 GTB à cause de la monocoque carbone, la Cielo n’a rien d’une supercar inutilisable avec un espace suffisant entre le conducteur et le passager, une présentation ultra-sportive mais bien finie et un équipement électronique très moderne. Un peu trop moderne, d’ailleurs, car on retrouve comme dans la nouvelle Tesla Model S des systèmes aussi stupides qu’une commande d’ouverture et de fermeture du toit (en 12 secondes jusqu’à 50 km/h) perdue dans les menus de l’écran tactile, ou une commande d’opacification de la vitre électrochromatique également numérique. Des détails, certes.
Ah oui, il existe aussi une petite capacité de coffre dans cette auto dessinée comme une supercar des grandes heures du genre : une mini malle de 50 litres à l’avant qui ne pourra embarquer qu’une veste ou deux et un logement arrière un peu plus généreux de 100 litres. Dans ce dernier au moins, des sacs souples pourront tenir pour vos voyages de rêves en amoureux.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,66 m
- Largeur : 1,96 m
- Hauteur : 1,22 m
- Nombre de places : 2 places
- Volume du coffre : 150 l / NC
- Boite de vitesse : Auto. à 8 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 265 g/km
- Malus : 50000 €
- Date de commercialisation du modèle : Mai 2022
* A titre d'exemple pour la version CIELO 3.0 V6 630.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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