La première saison de Sylvain Guintoli en mondial Superbike pourrait paraître quelque peu terne à côté de celle d'un équipier qui joue le titre sur la même moto. Certes, Leon Haslam n'en est pas à découvrir la catégorie, mais il n'en reste pas moins que jusque là, le Français n'a pas pu arranger les affaires de son binôme en piquant de précieux points au rival de chez Aprilia, Max Biaggi.
Sa situation est délicate à six courses de la fin de la présente saison du mondial Superbike, puisqu'il compte pas moins de soixante points de retard sur son rival pour la course au titre. Mais Leon Haslam ne baisse pas les bras et garde l'espoir d'un revirement de situation face à un Max Biaggi qui s'est arrogé les faveurs du pronostic.
Ce sont huit points que Leon Haslam a repris sur un Max Biaggi néanmoins toujours solidement installé à la tête du championnat. Il en reste encore soixante à combler, mais pour la première fois depuis bien longtemps, le Britannique à la Suzuki a arrêté l'hémorragie, tant et si bien qu'il reste assez satisfait de son passage à Silverstone.
Sous des latitudes qu'il connaît parfaitement, Sylvain Guintoli a connu un week-end tout juste honorable sur un tracé de Silverstone qu'il arpentait pour la première fois, comme d'ailleurs le reste du plateau. Après des essais difficiles et une Superpole moyenne, ce sont deux courses différentes qu'a dû gérer le seul Français engagé dans le mondial Superbike.
Dans la catégorie des Supersports, s'il y a bien une moto qui offre une polyvalence à toutes épreuves, c'est bien la GSX-R. Vivable au quotidien, elle sera aussi vous apporter entière satisfaction et claquer une pendule sur circuit si l'envie vous prend un week-end.
Sylvain Guintoli a peut être fait à Brno l'un de ses meilleurs week-end depuis qu'il arpente le mondial Superbike, il n'en demeure pas moins qu'il quitte la République Tchèque avec le même ressentiment que son équipier à l'encontre des nouveaux pneus que Pirelli a mis à la disposition du plateau.
Les nouvelles gommes que Pirelli, manufacturier unique du paddock des Flammini, a sorti depuis l'entame de cette seconde partie de saison du Superbike ne font pas que des heureux. Et au regard du déroulé du rendez-vous de Brno, on peut même commencer à se convaincre que cette histoire à la gomme n'est pas loin de décider de la physionomie de la course au titre.
L'un a réclamé de l'aide du Japon et l'autre a sonné la mobilisation générale de ses troupes Ten Kate, mais les deux se sont refaits un moral à l'issue des tests que le Superbike s'est aménagé à Imola. Leon Haslam, notamment, a signé le meilleur chrono de la journée, tandis que Jonathan Rea a retrouvé un rang un peu plus digne de son statut de pilote officiel Honda.
Enfin, Sylvain Guintoli a livré une prestation digne de son rang dans un mondial Superbike qui ne lui fait guère de cadeaux malgré une entame de saison intéressante. Le premier rendez-vous de Phillip Island mis à part, la suite des événements n'a été faite que de déconvenues et l'échéance de Misano se révélait comme une étape sensible, puisque marquant la seconde partie de la campagne 2010.
Le boss d'Alstare, l'incontournable, au sens figuré du terme, Francis Batta, n'est pas le dernier à faire le siège d'Hamamatsu pour obtenir l'appui technique qui lui permettrait de faire face à une usine de Noale qui, elle, se donne les moyens de ses ambitions. Mais depuis Misano, son pilote Leon Haslam vient de le rejoindre.
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