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Cette semaine se tient le fameux sommet de l'Opep en Autriche sur un thème important : les pays producteurs de pétrole doivent-ils revoir à la baisse la production pour endiguer la chute du cours du baril de Brent ? L'issue de ces négociations ne sera en tout cas pas évidente.
L'Opep représente plus de la moitié de la production mondiale de pétrole. Autant dire que leurs décisions impactent des milliards de personnes sur Terre.
Les Etats-Unis, de leur côté, ne font pas partie de l'Opep, mais font tout de même pression, notamment sur leur allié saoudien, pour maintenir un baril à prix bas qui favorise l'économie américaine, cette dernière reposant sur des carburants très accessibles à la pompe. Les sanctions de Donald Trump vis à vis de l'Iran (producteur de pétrole) n'ont, en tout cas, pas eu d'effet particulier sur la production mondiale (l'Iran est pourtant le troisième producteur de l'Opep) puisque les Etats-Unis avaient prévu le coup : ils avaient accordé des exemptions à certains pays pour compenser la perte du pétrole iranien.
La position des USA pourrait cependant vite changer dans les années à venir : le pétrole de schiste produit par les Américains est nettement plus compliqué à extraire et coûteux que le pétrole du Moyen-Orient. Pour que les producteurs américains restent compétitifs, il faudra, tôt ou tard, que les Etats-Unis fassent pression dans l'autre sens sur l'Opep afin que l'organisation réduise sa production et fasse augmenter le prix du baril. C'est inévitable selon les analystes, et plus les années passent, plus les Etats-Unis devront se résoudre à ce scénario, sans quoi les entreprises américaines pourraient en subir les conséquences. Surtout quand on connaît l'attachement de Donald Trump et de son gouvernement à l'emploi américain…
Cette diminution de la production pourrait d'ailleurs arriver plus rapidement qu'on ne le pense. Les pays de l'Opep se réunissent jeudi et vendredi en Autriche dans le cadre d'un sommet visant à statuer sur la quantité de pétrole exportée.
L'Opep veut tout particulièrement éviter le scénario d'un baril de Brent bien trop bas (qui pourrait engendrer des difficultés économiques dans certains pays exportateurs, et des risques de déflation dans les pays développés). La logique voudrait donc que les pays de l'Opep s'entendent d'ici la fin de semaine pour réduire la production et faire monter le prix du baril, sous l'impulsion de l'Arabie Saoudite, qui vit en grande partie de l'exportation du pétrole.
La conséquence directe sera la hausse des prix des carburants à la pompe en France, et cela n'aura absolument rien à voir avec une quelconque décision politique, puisque rappelons que 99 % du pétrole français… est importé.
Les négociations seront toutefois compliquées : entre la pression américaine sur son allié saoudien pour garder, pour l'instant, un baril à prix bas, et le départ du Qatar (qui préfère désormais se concentrer sur le gaz), les deux journées de jeudi et vendredi risquent d'être longues du côté de Vienne, en Autriche.
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