Lexus LF-ZC : la berline électrique du renouveau
Elle n’est pour le moment qu’un concept, mais préfigure une grande berline électrique qui marquera une rupture technologique pour la marque. Découverte plus en détail de cette LF-ZC.
Si Lexus est aujourd’hui connu pour ses SUV, le premier modèle à s’imposer comme alternatif aux modèles de luxe était une berline, la LS 400 sortie en 1989. Depuis, la marque n’a jamais abandonné ce créneau et compte bien poursuivre sur sa lancée pendant de nombreuses années. Ce sera bientôt le rôle de la LF-ZC (Lexus Future Zero-emission Catalyst) dont le lancement est prévu en 2026.
Longue de 4,75 m pour une hauteur de seulement 1,39 m, la LF-ZC présente un style plutôt sage, qui plus est pour un concept. L’avant très plongeant présente des optiques fines et particulièrement aiguisées et certains plis de carrosserie marqués sont toujours présents. Néanmoins, on y découvre des parties arrondies comme au niveau des portes, un effet qui permet d’adoucir l’ensemble. À l’arrière, les formes sont relativement sobres hormis les feux verticaux.
Le style élancé de concept est notamment dû à sa faible hauteur. Une donnée obtenue grâce à la nouvelle génération de batterie, prévue également pour 2026. Actuellement, la hauteur des accumulateurs est de 150 mm, le but étant de les baisser à 120 mm, voire 100 mm pour les modèles sportifs. En plus de profiter au design, l’aérodynamisme s’en trouvera également amélioré.
Cette batterie utilisera toujours la technologie au lithium-ion à électrolyte liquide, mais l’autonomie est annoncée à plus de 800 km, avec un temps de recharge de 20 minutes (de 10 à 80 % de la capacité). De plus, son coût est estimé à 20 % de moins par rapport à la batterie du bZ4X actuel. Côté moteur, Lexus nous laisse sur notre faim, mais nous savons qu’elle bénéficiera d’une vectorisation du couple indépendante pour chaque roue.
Profusion d’écrans
Comme tout concept-car qui se respecte, l’habitacle en met plein les yeux. Il y a tout d’abord la luminosité offerte grâce au toit entièrement vitré. Il y a ensuite les écrans, au nombre de onze ! De chaque côté du volant, le conducteur profite deux petits écrans verticaux permettant de commander les fonctions d’aide à la conduite (à gauche) et celles de l’infodivertissement (à droite). Celui placé à la base du pare-brise indique les informations liées à la conduite. Une conduite qui sera aussi très « techno » grâce aux rétro-caméras et à une direction by wire, c’est-à-dire sans élément mécanique entre le volant et les roues. À noter également que les petites palettes situées derrière le volant commanderont la boîte de vitesses. Le groupe Toyota planche sur cette technologie et Lexus pourrait être la première marque à en bénéficier.
Quant au passager, il pourra regarder des vidéos ou surfer sur le web via deux écrans regroupés sous une même dalle. À l’arrière, chaque occupant profite d’un écran placé au dos des appui-têtes avant, en plus de deux supports pour smartphone.
Le tout sera piloté par un nouveau système d’exploitation nommé Arene. L’intelligence artificielle en sera le cerveau et permettra de faire des suggestions personnalisées et pertinentes. Arene retiendra les habitudes du conducteur afin d’ouvrir ses applications préférées.
Le giga-casting en action
Cette Lexus reposera sur une nouvelle plateforme divisée en trois parties (avant, centrale et arrière). Sa fabrication utilisera le procédé de giga-casting qui consiste à produire des pièces structurelles de grande taille. L’intérêt est multiple : réduction des coûts, du temps de production et plus grande rigidité. De nombreux constructeurs partent dans cette direction même si certains organismes dénoncent des coûts de réparation à la hausse et les problèmes environnementaux que cela peut engendrer. Lexus indique toutefois travailler sur cette problématique afin d’éviter que des accidents mineurs n’engendrent de lourdes factures.
Cette grande berline aura pour mission de prendre le virage technologique de la marque puisque Lexus ne proposera que des modèles électriques d’ici à 2030 en Europe et 2035 à l’échelle mondiale.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération