Je ne suis pas un inconditionnel de ce groupe mais le travail musical d'Éric Lévi, l'homme à l'origine et derrière les manettes des compositions d'Era est assez remarquable. C'est donc après quatre années de silences qu'est de retour ce projet musical et artistique de l'ancien membre du groupe glam rock Shakin' Street, qui dans les années 80 fut propulsé aux États-Unis avec succès.
Meilleur représentant du trio Ten Kate avec une belle huitième place signée lors de la première qualification sur un tracé de Monza qui reçoit ce week end le cinquième rendez vous du mondial Superbike, Kenan Sofuoglu pouvait se réjouir de sa prestation et envisager positivement la suite des événements.
Joshua Brookes, le sociétaire du team Stiggy n'a pas fait dans le détail lors de cette première journée du mondial Supersport à Monza. Meilleur chrono dans la première séance libre et pole position provisoire, l'Australien peut s'en aller se coucher ce soir avec le sentiment du devoir accompli.
Après s'être faits littéralement assommés à Assen, les tenants du quatre cylindres se présentent à Monza avec la ferme intention de prendre leur revanche sur cette satanée 1098F08 Xerox qui leur tourne autour depuis le début de la saison.
Cette fois, cela semble bel et bien définitif. Celui qui remplacera l'infortuné Roberto Rolfo blessé à la clavicule après être tombé de son vélo sera Giovanni Bussei. D'abord cité, le sémillant transalpin avait été ensuite écarté au profit de l'Américain Jake Zemke.
Les inconvénients du calendrier ont placé les courses de Supersport à Monza et d'Endurance à Albacete à la même date, si bien que pour notre Mathieu Lagrive se posait ce week end un dilemme. Notre gaulois, impliqué dans les deux catégories, a beau se surnommer le « Mystic Rider », il n'est néanmoins pas doté du super don d'ubiquité et il a bien fallu choisir.
Si Troy Bayliss en a réchappé de peu, Roberto Rolfo, lui, n'y a pas coupé et paiera au prix fort sa balade en bicyclette. L'Italien du team Althea Honda du mondial Superbike s'est ainsi fracturé la clavicule en faisant son tour de mise en forme en mountain bike.
Neuvième et second des Honda en qualification , Randy de Puniet avait de quoi tirer son épingle du jeu dans ce Grand Prix de Chine, qui malheureusement, aura été une nouvelle déception après la chute du Portugal. La faute, une fois encore, à un envol raté qui l'a plongé au coeur d'un peloton de furieux dont Hopkins n'était pas le moins virulent.
Chez Honda, on a passé le cap chinois dans la plus grande discrétion. De cet effacement qui sied bien au travail de fond qui a porté ses fruits sous la forme d'une belle seconde place pour un Pedrosa qui a contesté la victoire à Rossi jusqu'à trois tours de l'arrivée.
C'est le second rétablissement quasi miraculeux après celui des Tech'3 Boys. Tout autant en plein désarroi après une première journée laborieuse, Randy De Puniet est revenu aux affaires aujourd'hui, avec une moto enfin domestiquée. « La situation s'est nettement améliorée et je peux maintenant piloter la moto avec beaucoup plus de confiance.
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