Non, la pénurie n'est pas finie….
Officiellement, au niveau national seul 14,5 % des stations-service en France manquent encore d'au moins un carburant. Même si la situation s'est grandement améliorée par rapport au plus fort de la crise, il n'en demeure pas mois que ces chiffres cachent de grande disparité suivant les régions.
La majorité des automobilistes ont pu le constater, il est plus facile de trouver du carburant. toutefois, beaucoup d'entre vous galèrent encore à en trouver. En effet, derrière les chiffres officiels, en net progrès par rapport à la situation passée avec seulement 14,5 % des stations en tension contre 21 % en début de semaine, il apparaît qu'il existe encore de grosses différences suivant la région.
La raison est simple : les deux raffineries encore en grève sont celles situées en Normandie et dans le Rhône. Les régions qui en dépendent sont donc fortement impactées. Résultats : la situation reste plus tendue en région parisienne, avec 62 % des stations affectées par le manque d'un carburant au moins dans les Hauts-de-Seine, 50 % à Paris, 46 % dans le Val-de-Marne et 42 % en Seine-Saint-Denis. À Paris, un tiers des stations est complètement à sec, contre 16 % dans les Hauts-de-Seine et un cinquième dans les autres départements de la petite couronne de la capitale. Dans le Val-d'Oise, 21 % des stations ne vendaient aucun carburant. La situation s'est améliorée en revanche dans le Puy-de-Dôme, département le plus touché en début de semaine avec 58 % de stations en pénurie partielle ou totale.
Les différences ne sont pas que géographiques car elles dépendent également du carburant recherché. Ainsi, les pénuries d'essence sont bien plus fréquentes que celles de gazole : 13 % pour l'essence contre 7 % pour le diesel. Une situation qui s'explique par la désaffection des automobiles pour ce carburant en raison de la pression écologiste mais également de l'augmentation de son prix, désormais supérieur à celui de l'essence.
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