2. Peugeot 308 (2021)  - Sur route : toujours du dynamisme mais plus de confort

Sous le capot, pas de grosse surprise puisqu’on retrouvera deux moteurs essence (Puretech 110 et 130 ch), un diesel (BlueHDi 130 ch) mais également deux motorisations hybrides rechargeables de 180 et 225 ch. Une première sur la compacte au lion. Arrivera plus tard une version micro-hybridée. Une offre 100% électrique sera au catalogue en 2023.

Pour ce premier essai, nous avons choisi de tester le Puretech 130 ch, un moteur essence trois cylindres qui devrait représenter la majorité des ventes. Bien connue puisqu’elle équipe de très nombreux modèles du groupe Stellantis, cette motorisation s’avère plutôt plaisante à mener grâce notamment à sa tonicité dans les bas régimes qui lui permet de donner du dynamisme à la 308, qui reste un modèle au poids contenu avec 1 290 kg sur la balance. Son association, ici avec la boîte EAT8 à 8 rapports est plutôt concluante même si dans certaines situations, la boîte à tendance à faire monter le 1.2 dans les tours, ce qui met en exergue l’un de ses principaux défauts à savoir sa sonorité un peu trop présente, même si celle-ci peut plaire à certains conducteurs. Agréable et à l'aise dans la plupart des situations, le Puretech doit surtout composer avec une consommation décevante (un reproche connu) car nous avons enregistré une moyenne de 7,5 l/100 km lors de notre essai. Rien d’exceptionnel mais on y est habitué avec ce moteur.

Mais le domaine dans lequel on attendait le plus cette nouvelle 308 était le comportement. Allait-elle faire aussi bien que la précédente ? Ne tournons pas autour du pot, la réponse est oui, mais il faut préciser immédiatement que l’écart entre les deux générations est nettement moindre qu’auparavant. En clair, il n’y a pas de progression aussi marquée que lors du passage entre les premières et deuxièmes 308.

Une première prise en mains réalisée au volant de pré-serie, il y a quelques semaines, nous avait laissé un sentiment mitigé en raison d’un comportement moins affûté que son aïeule. Heureusement, certains points ont été corrigés et le bilan global est plus proche de nos attentes, avec toutefois des progrès notables en matière d’insonorisation et de filtration que ce soit des bruits d’air ou de roulement. La 308 est plus silencieuse, même si la sonorité du Puretech vient un peu tout gâcher par certains moments. Ces progrès s’accompagnent d’une amélioration du confort avec des suspensions légèrement plus souples. L’amortissement se révèle toujours aussi plaisant mais on note tout de même quelques mouvements de caisse, mais qui n’ont rien de rédhibitoire pour autant.

Concernant le dynamisme, la 308 se maintient clairement dans le peloton de tête avec une direction précise, consistante et informative qui permet de placer aisément le train avant sur la trajectoire que l’on souhaite. Le train arrière n’élargit pas la trajectoire, de quoi d’appréhender aisément les enchaînements de virages. Avec son poids contenu (1 290 kg), la 308 a conservé dans ses gènes une bonne dose d’agilité, qui lui permet de se distinguer de la concurrence et de se positionner toujours comme l’une des meilleures compactes sur la route, mais attention la différence avec certaines de ses rivales comme une Seat Leon, ou une Volkswagen Golf, n’est plus aussi conséquent qu’avant.