2. Sur la route - Confort et impressions de conduite en ville, sur routes et autoroutes
La première journée de ce roadtrip devait permettre de rejoindre Karlovy Vary, ville thermale à 970 km de Paris. Haut lieu touristique et connu surtout pour accueillir un festival de cinéma mais également de nombreux tournages comme Casino Royal avec Daniel Craig ou La môme avec Marion Cotillard, deux longs-métrages en partie réalisés au Grand Hotel Pupp, notre point d’arrivée. Sur le papier, un trajet long mais sans encombre particulière.
C’était sans compter sur les multiples arrêts pour tourner nos vidéos mais surtout par la météo épouvantable que nous avons rencontrée en Allemagne avec des rideaux de pluie durant toute la traversée. Un vrai chemin de croix qui a duré pas moins de 14h. Autant dire que la plupart des conducteurs étaient bien fatigués. À bord de la Superb, la lassitude était également de mise mais la grande berline a tout fait pour nous préserver. Les sièges sport offrent un maintien quasi parfait et un confort de très bon niveau. L’insonorisation, point essentiel pour faire de nombreux kilomètres est excellente et il en est de même du système audio, partenaire indispensable de ce type de trajet. Enfin dernier point, vu les conditions, le gabarit imposant de la Superb et la présence de la transmission intégrale rassurent. La consommation de cette première journée est de 6,2 l/100 km.
Après une nuit salvatrice, le deuxième jour, direction le siège historique de Skoda à Mlada Boleslav. Au musée, nous faisons ainsi connaissance de l’ancêtre de notre Superb, réservé aux élites. C’est un peu moins le cas aujourd’hui mais elle demeure le haut de gamme de la marque. Notre deuxième nuit se fera à Prague, l’une des plus belles villes d’Europe. Comme, dans toutes les capitales européennes, la circulation y est difficile, notamment en raison des très nombreux tramways et le stationnement est problématique, en particulier avec une voiture avoisinant les 4,90 m. Heureusement, notre Superb est bien équipée avec radars avant et arrière et même une caméra de recul. Dommage que celle-ci grossisse autant car elle donne une vision faussée de la situation, ce qui est gênant pour les manœuvres.
Le troisième jour est sans aucun doute, le plus cocasse pour notre Superb car elle va même mettre les pieds, sûrement pour la première et dernière fois de sa vie, sur un circuit. Notre terrain de jeu est la piste de Brno, magnifique tracé à flancs de colline. Au premier abord, on pourrait penser qu’une routière n’a rien à faire sur un circuit. Malgré tout, j’enclenche le mode Sport, mets la boîte de vitesses en manuel pour la diriger avec les palettes et c’est parti. Dès les premières courbes, le poids de notre Superb, qui avoisine les 1 700 kg se fait sentir notamment dans les enchaînements de courbes. En revanche, grâce au châssis rabaissé, la caisse est plutôt bien tenue et les mouvements de caisse bien contrôlés. Grâce à la transmission intégrale et son couple de 400 Nm, les relances, reprises et accélérations sont toniques comme en atteste le 0 à 100 km/h abattu en 8s. La boîte DSG n’est pas la plus dynamique mais l’usage des palettes compense certaines de ses lenteurs. Au final et contre toute attente, le bilan sur piste est loin ridicule.
Après cette séance de sport, retour à des trajets plus normaux avec le transfert vers la frontière slovaque au travers des routes semi-montagneuse et beaucoup de départementales Là, également la Superb fait preuve d’une grande aisance. Le seul bémol provient de l’amortissement un peu trop ferme quand le bitume se dégrade, sans toutefois être inconfortable. La consommation durant cet exercice est plutôt bonne avec une moyenne de 6,4 l/100 km.
Notre chemin de retour passe par l’insolite musée Tatra, puis Olomouc. La traversée de l’Allemagne s’effectue dans des conditions beaucoup plus sereines qu’à aller. L’occasion est trop belle de pousser notre monture sur les autobahns germaniques. Sans être à fond, nous atteignons facilement les 215 km/h. Petit rappel, notre Superb est donné pour 229 km/h. Après une centaine de kilomètres abattue à un rythme rapide – au-dessus de 150 km/h -, notre consommation a bien sûr grimpé mais reste plutôt contenue avec une moyenne de 7,7 l/100 km. Une nouvelle fois, la Superb fait donc preuve d’une polyvalence et d’une sérénité étonnante dans toutes les situations.
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