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2. Sur route : ludique et confortable

Essai vidéo - Infiniti Q60 (2017) : une direction opposée

Infiniti a soigné la conception de son nouveau coupé en lui offrant un châssis plus récent, celui de la Q50 (la berline de la gamme). Le compromis comportement/confort proposé ici tient la route. La japonaise aussi rigide qu’un coup de trique reste solidement campée sur ses appuis en courbe sans pour autant rendre la vie de ses passagers impossible. L’amortissement très bien calibré peut s’enrichir d’une suspension pilotée (avec le V6).

Notre version d’essai animée par un valeureux 2.0 T de 211 ch pourrait être encore plus séduisante si la boîte auto à 7 rapports gagnait en rapidité. La Q60 offre des performances correctes pour la catégorie, très proches de la Mercedes Classe C Coupé 250 dont elle partage la motorisation, avec un 0 à 100 km/h en 7,3 s et une V-max de 235 km/h. A défaut d’être sportif et plaisant à l’oreille, ce bloc a le mérite d’être souple et civilisé à bas régime ce qui facilite son utilisation en ville. D’une linéarité exemplaires, il offre des accélérations plaisantes et des reprises qui le sont tout autant lorsqu’il s’agit de dépasser la majorité du parc automobile français. Pour réaliser un chrono, l’on vous conseillera de vous orienter vers le nouveau V6 Biturbo de 405 ch (0 à 100 km/h en 5 s), développé en interne, dont le succès sur le marché français risque fort d’être freiné par le malus de 10 000 €.

Enfin, la Q60 « de base » (44 390 €) reste une propulsion docile qui dandine volontiers de l’arrière train une fois les aides déconnectées. Globalement, la japonaise Q60 est une voiture ludique à conduire mais pas aussi sportive qu’une BMW Serie 4 par exemple. En cause, son poids important (1 750 kg) et sa direction sans liaison mécanique (elle aussi issue de la Q50) qui n’offre toujours pas de feeling au volant. Cette fois-ci, Infiniti l’a associée à son système d’aide actif au maintien dans la voie et lorsque ce dernier est enclenché le train avant recale la voiture dans l’axe des voies sans que le volant ne bouge. Une expérience de perte de contrôle qui s’avère stressante, la première fois.

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