C’est le genre d’analyse qui vous fait instantanément comprendre comment un jeune constructeur endetté comme Tesla qui produit ses voitures au compte-gouttes arrive à être plus puissant en bourse que les institutions automobiles. Ces dernières ont beau être des géants industriels aux ramifications multiples, le temps qui passe et les échéances qui arrivent leur donnent de plus en plus l’aspect de dinosaures à la fin inéluctable. Et les places financières pourraient bien les pousser dans leur tombe.
Si elle était tenue, cette promesse ferait sans doute définitivement basculer le marché de l’automobile dans le tout électrique. Un mode de propulsion dont le seul frein est constitué par son autonomie réduisant son rayon d’action. Mais avec ce trio allemand, le courant pourrait mieux passer. On nous fait espérer 1 000 km avec des batteries en 2020. L’année, décidément, du grand changement.
Le développement des voitures électriques pourrait mobiliser 15 % de la puissance du réseau électrique français, d’ici 2030. Les spécialistes préviennent du risque et demandent aux automobilistes d’anticiper.
Samsung a franchement besoin de redorer son blason après le retentissant échec de son téléphone Galaxy Note 7. Un appareil qui a une fâcheuse tendance à l’auto combustion, dans le meilleur des cas. Tout ça à cause de sa batterie. C’est pourtant encore sur ce thème que l’enseigne veut marquer les esprits, mais pour la voiture cette fois. C’est ce qui s’appelle avoir du courage.
En cette période où les restrictions de circulation vont faire florès pour mieux stigmatiser les véhicules coupables d’être nés avant 1999, l’initiative est rafraîchissante. Vous avez une voiture classée vintage et vous ne voulez pas l’envoyer à la casse ? Équipez là de batterie et tromper l’ennemi. Mais attention, tout ça a un prix.
En proie à une réputation qui s’écorne dans son activité automobile à cause d’un accident mortel d’une voiture de sa gamme dû à son système Autopilot la rendant pour l’essentiel autonome, Tesla cherche à sortir de l’ornière. Les autorités américaines l’ont dans le viseur si bien que le patron Elon Musk a choisi ce moment pour annoncer la deuxième phase du Grand plan pour la marque. Dans celui-ci, l’achat de l’enseigne SolarCity spécialisé dans la production de panneaux photovoltaïques.
Avec son enthousiasme débordant habituel, Elon Musk (Tesla) a présenté il y a quelques mois un projet de « swap battery » qui consiste à remplacer la recharge par l'échange du pack de batterie dans son intégralité. Ce système qui ne réclame que 90s est parfaitement concurrentiel avec un ravitaillement en carburant classique. Mais il semble que le gourou de Tesla a fait machine arrière et que le déploiement des Superchargers suffise à son bonheur.
Elon Musk, le patron de Tesla, est un touche-à-tout hyperactif qui fonce dès qu'il voit une opportunité de changer les mentalités de certains secteurs d'activité ronronnant sur leurs acquis. Ce fut le cas avec l'automobile où il a relancé l'électrique, c'est ce qu'il tente de faire dans le spatial ou le transport et c'est ce qu'il va sans doute réaliser dans un secteur inattendu : l'alimentation électrique domestique. Tesla lance une batterie pour domicile qui pourrait rendre autonome les habitations.
Il aura suffi que des bruits insistants se répandent sur la toile sur un projet Titan destiné à faire entrer Apple dans la production automobile pour que la concurrence directe de la pomme se mette en batterie. Et ce sont justement les batteries qui seront le fruit du succès de demain dans un marché qui apparaît de plus en plus prometteur. Il n'y a pas si longtemps chimère, la voiture électrique, alimentée par les initiatives publiques et un goût de plus en prononcé des consommateurs, monte en puissance. Il devrait ainsi s'en vendre en 2015 environ 3 fois plus que l’an passé. Pas question, donc, de laisser Apple croquer ce marché. L'incontournable rival Samsung a donc réagi.
Le groupe Xerfi, qui se définit comme « médiateur du monde économique », vient de rendre publique une enquête prospective sur la part de marché des véhicules hybrides et électriques à l’horizon 2020. Selon cette étude, celle-ci devrait alors représenter 8 % du marché mondial.