Volkswagen espère que cette fois, c’est l’épilogue de son volet américain d’un « dieselgate » qui l’occupe encore dans le reste du monde. En plaidant coupable de ses errements qui l’ont amené à poser un logiciel truqueur rendant ses voitures vertueuses au regard des normes antipollution, le premier constructeur mondial s’accorde avec le département de la justice (DoJ) des États-Unis. C’était dans les tuyaux depuis janvier dernier et c’est maintenant officiel. Voici la note.
La vie et l’œuvre d’Enzo Ferrari sont un sujet qui intéresse de près et depuis un moment le monde cinématographique. Le plus motivé par le projet d’un film est le réalisateur Michael Mann qui est un poids lourd dans le milieu. Mais monter l’opus est apparemment plus difficile que de construire un modèle frappé du cheval cabré. Après la défection d’un Christian Bale pour le rôle principal, c’est Hugh Jackman qui se présente comme le possible Enzo. Après avoir joué Logan, le voici Ferrari. Assurément une montée en gamme.
C’est une nouvelle pierre dans le jardin de l’enseigne Uber qui commence à ressembler à une carrière. À force de jouer à la marge, le spécialiste du véhicule de transport avec chauffeur venu de Californie se prend les pieds dans le tapis. Même son grand patron Travis Kalanick est dans le collimateur après des révélations sur la culture sexiste, violente et débauchée qui règnerait au sein de l'entreprise. Comme si cela ne suffisait pas, voici à présent ce logiciel secret destiné notamment à éviter que ses chauffeurs ne soient contrôlés par les autorités.
C’est le principe de précaution qui a prévalu chez Mercedes lorsque l’anomalie technique a fini par se vérifier. Par les temps qui courent, mieux vaut prévenir que guérir, d’autant plus que la faiblesse relevée concerne aussi le marché américain. Et on ne rigole pas avec les clients de l’Oncle Sam. De quoi s’agit-il ? D'un risque de surchauffe au démarrage. Explications.
On pensait qu’avec la validation judiciaire d’un arrangement de l’ordre d’un milliard de dollars en guise d’amende avec une reconnaissance de culpabilité à la clé, on n’entendrait plus parler en mal de l’enseigne Takata. Sauf que l’on apprend que, parmi les victimes qui réclament toucher une partie de cette manne, on compte des protagonistes qui sont loin d’être des innocents. Car ils savaient et ont tout de même exposé leurs clients au dysfonctionnement des airbags japonais. Il s’agit des constructeurs automobiles.
Il n’aura finalement pas fallu deux ans pour faire plier l’enseigne japonaise Takata, qui détient 20 % du marché des airbags dans le monde. Une spécialité qui est aussi son défaut puisque, entre les années 2000 et 2015, cette marque a carrément dissimulé l’existence d’un défaut majeur dans les agents gonfleurs de ses airbags, susceptibles d’exploser inopinément en projetant des fragments sur le conducteur ou le passager. La justice américaine s’en est mêlée. Avec une redoutable efficacité.
Les offres automobiles n’ont de cesse d’évoluer et de plus en plus les constructeurs pensent à vendre autre chose que leur simple modèle. Le "tout clé en main" fait son chemin et chez Tesla, on ne veut rien laisser au hasard ni aux autres lorsque l’on s’est branché un client. Voici une offre qui aurait de quoi en électriser plus d’un. Elle est même déjà en cours en Asie. Il s’agirait de la généraliser sur la planète. Quoi donc ? Livrer avec le modèle l'assurance et l'entretien à vie.
La course au véhicule autonome commence à s’exacerber entre les spécialistes de la question. Il faut dire qu’avec la multiplication des start-up fondées par des savants venus d’entreprises elle-même engagées dans ce challenge, la fuite des informations allait devenir inévitable. Leur confidentialité est donc mise à mal et c’est ce que révèle cette plainte qui fait grand bruit car mettant aux prises deux géants : Waymo, soit ex-Google Car, et Uber avec sa filiale Otto.
La sécurité des voitures de la dernière génération tourne autour de la fiabilité de leur dispositif de connexion. Certains véhicules sont même presque autonomes et c’est encore cette aliénation du conducteur qui cause souci. Mais les bonnes vieilles méthodes pour un vol ne tombent pas pour autant en désuétude.
C’est comme un juste retour des choses. Alors qu’il venait d’être élu et tandis qu’il se préparait à peine à sa prestation de serment pour sa prise de fonction, le désormais président des États-Unis dégainé les sermons. Rappelant les points d’un programme arc bouté sur l’Amérique, il tançait les constructeurs automobiles coupables de délocalisation. Ces derniers ont rapatrié les dollars et promis des usines. Et font aussi leur devoir de mémoire sur la campagne présidentielle en demandant les contreparties.