La gendarmerie voulait le Hummer mais le juge n’était pas de cette humeur. Voilà qu’elle pourrait être l’épilogue de cette histoire relevant de la police de la route et qui a débuté début janvier du côté de Reims. Une année mal engagée pour un automobiliste qui s’était offert un Hummer type H2. Problème : il n’avait plus son permis de conduire.
Quand la bêtise devient inconscience ou inversement. Un conducteur de 20 ans a tenté de semer les gendarmes après un contrôle à plus de 190 km/h. Heureusement, son rodéo n'a pas fait de victime.
Le syndrome Fast and Furious ne se limite pas sous des latitudes chaudes de préférence de l’autre côté de l’Atlantique. On le retrouve aussi en France et même sous la pluie de la Haute Garonne. Sauf que là, c’est sur route ouverte que les défis routiers se relèvent. De quoi inquiéter mais les gendarmes toulousains sont sur le coup.
La vitesse on le sait c’est dépassé mais dépasser les délais de son contrôle judiciaire c’est aussi se retrouver vite fait en porte à faux. Cependant, le radar n’a pas d’état d’âme ni ne connaît l’excuse. C’est ce qu’a appris un conducteur de la Haute Garonne qui a été pris en contrôle vitesse sur la commune de Beauzelle.
Ce court-métrage montre quatre gendarmes qui racontent le moment où ils annoncent à des personnes qu'un de leur proche vient de perdre la vie dans un accident de la route.
Le « faites ce que je dis mais pas ce que je fais » est un concept que l’État ne voudrait pas voir décliner à ses administrations dans le domaine de la sécurité routière. Nos agents du fisc, d’une efficacité redoutable pour ce qui est de leur domaine de compétence, ne seront pas ceux à qui on reprochera un arrièré de comportent ou un redressement de la vitesse une fois derrière un volant. Et pour cause : le ministère de l’Économie et des Finances vient très officiellement de s’engager dans une action exemplaire en faveur de la sécurité routière.
Il faut s’en convaincre c’est une ère qui en est à son crépuscule. L’insouciance de demain se fera par une procuration offerte par une technologie qui nous servait au départ mais qui nous asservit petit à petit. Pour humer encore le parfum d’un temps où l’excuse était mal vue parce que l’on s’assumait tandis que la responsabilité individuelle était un concept plus recherché que la faute d’un autre, allez vous plonger dans un Salon Rétromobile cependant paradoxalement roboratif. La nostalgie guette jusqu’aux services publics. Ainsi la gendarmerie nationale.
C’est une verbalisation dont les gendarmes mosellans se souviendront. À tel point qu’ils l’ont immortalisée sur leur réseau social. Des contraventions pour des défauts, ils en font tous les jours. Mais pour un défaut de carrosserie, c’est une première. Comme quoi, tout est possible.
Utiliser son téléphone portable en conduisant est formellement interdit mais l’usage du même appareil sera de plus en plus répandu lors des contrôles routiers effectués par la gendarmerie. Celle-ci poursuit en effet sa révolution numérique développée depuis 2014 dans un projet baptisé Neogend. 60 000 tablettes et smartphones arrivent pour équiper les gendarmes.
Se faire retirer le permis de conduire laisse comme un goût de cendre. La perte du document rose peut aussi faire voir rouge et porter à incandescence une colère qui veut tout consumer sur son passage. C’est ce qui s’est passé du côté du Haut-Rhin, où, ce que l'on appelle pudiquement de jeunes hommes ont monté une expédition punitive après un retrait de permis… Contre la Gendarmerie.