C’est un nouveau scandale qui pointe à l’horizon dans un monde automobile à la réputation déjà bien écornée. Après le logiciel truqueur rendant les moteurs plus vertueux qu’ils ne sont au regard des normes antipollution, après les airbags meurtriers Takata qui succédaient à une affaire de commutateur d’allumage touchant les constructeurs américains, voici l’affaire Kobe Steel. Une histoire qui met à nouveau l’industrie japonaise en porte à faux. Et pas qu’un peu : les entreprises japonaises ont été livrées en produits dont les caractéristiques techniques avaient été falsifiées par le sidérurgiste nippon.
Le diesel était autrefois la panacée et à présent, il est voué aux gémonies. Il faut dire qu’entre une réglementation européenne floue et un pouvoir politique intéressé, les constructeurs ont eu beau jeu de naviguer dans des eaux troubles qu’ils payent aujourd’hui. Tout le monde connaît un dieselgate qui continue à tailler dans le budget d’un groupe Volkswagen qui traînera ce boulet pendant encore longtemps. Tant dans ses comptes que pour sa réputation. Mais on parle moins des constructeurs de camions qui ont aussi eu droit à leur affaire. Les amendes sont également tombées. Mais entre l’impunité accordée au délateur et l’appel d’un acteur qui clame son innocence, il y a de quoi dire.
Dans le monde des affaires judiciaires, il est des investigations qui peuvent tomber à l’eau au grand regret des enquêteurs qui détestent rester secs sur le sujet. Mais le temps fait son œuvre, et, dans ce cas, c’est au sens propre comme au figuré qu’il faut l’entendre. Voici l’histoire d’une Peugeot 104 achetée neuve et dérobée à son propriétaire qui, 38 ans après, récupère le même modèle devenu depuis Youngtimer. Enfin, il faudra quand même faire quelques travaux pour être digne de la classification…
Sur les autoroutes, lorsque l’on parle de vitesse, on pense immédiatement à l’excès avec les amendes et les pertes de points sur le permis qui vont avec. Mais on oublie trop souvent que rouler trop lentement sur le grand ruban c’est aussi une infraction. Le seuil minimum autorisé par la loi est de 80 km/h. Alors lorsque l’on circule à 15 km/h, on se fait forcément remarquer. Surtout avec un poids lourd…
Pour retrouver sa voiture volée, parfois, il ne faut pas aller chercher bien loin. Il suffit par exemple de rouler sur une autoroute et attendre de se laisser dépasser par son bien dérobé. Une fois fait, lancer les forces de l’ordre à sa poursuite et laisser mitonner quelques minutes et servez chaud. Une situation vécue par une automobiliste du l’autoroute A40 près de Neuville sur Ain.
C’est un week-end noir qu’a vécu la Catalogne et ça n’a rien à voir avec le flot de circulation ou l’état du trafic. C’est bien plus grave. Deux attentats ont endeuillé la région, l’un sur les Ramblas, à Barcelone, et l’autre sur le front de mer de la station balnéaire de Cambrils. Dans les deux cas, un véhicule utilisé comme une arme par destination pour écraser des innocents. L’un était un fourgon et l’autre une Audi A3… Vue en région parisienne.
C’est un fait divers qui pose question dans une époque où l’on veut nous convaincre qu’une automatisation générale des contrôles et des procédures est la panacée pour la sécurité routière. À la lumière de ce qui va suivre il semblerait bien que non, tandis que l’on comprend aussi que payer son infraction ne pousse pas les autorités à aller chercher plus loin. La fiscalité routière existerait donc bel et bien. Enfin, rien ne vaut un bon contrôle routier humain pour en finir avec ce genre de situation. Ce qui ne rassure pas à l’heure où l’on sacralise les radars automatiques, fixes ou mobiles.
Chez Uber ça semble un peu l’enfer côté ambiance de travail. Et le mauvais exemple vient de tout en haut. Lee travers du patron Travis Kalanick lui ont coûté son poste, mais celui qui trouverait le harcèlement, le sexisme, la discrimination et les intimidations comme des choses normales dans la marche d’une entreprise était resté membre du comité de direction avec un large droit de vote au sein de l'entreprise. Un statut enviable qui est à présent remis en cause à son tour.
Les autoroutes sont actuellement les voies sacrées pour la grande transhumance estivale qui se fait croiser ceux qui en ont fini avec les vacances avec les autres qui les entament. Un grand ruban qui se rétrécie à cause d’un trafic dense que des travaux sporadiques congestionnent tandis que les poids lourds maniés par des forçats de la route qui sont loin du concept de repos mettent des kilomètres à se doubler pour quelques hectomètres de plus… Pour fuir tout ce stress, il est conseillé de s’arrêter pour souffler. Toutes les deux heures. Mais même là, le danger guette !
Renault va axer sa communication ses prochains jours sur des résultats semestriels positifs. Un bilan qui va immanquablement présenter sous un jour favorable les efforts accomplis notamment dans le cadre l'accord de compétitivité signé en 2013. Mais les syndicats ont décidé qu’il n’y aurait pas qu’une seule voix sur le sujet. Les représentants des salariés, en écho, mettent en avant le chiffre des suicides dans l’entreprise. Carrément.