Si la valeur n’attend pas le nombre des années, la délinquance non plus semble-t-il. Voici un fait divers typiquement estival mettant en scène des gamins sujets à l’ennui en ce mois de juillet. Cependant, à 6 et 7 ans, leur précocité interpelle comme les faits commis avec un couteau de cuisine en pleine rue. Bilan : douze voitures dégradées.
Si, entre les constructeurs allemands, il y a eu un jour un tous pour un et un pour tous, face à la politique européenne portant sur la réduction des émissions polluantes des voitures carburant au diesel, c’est clairement à présent du chacun pour soi. Les allusions de collusion révélées par le magazine Der Spiegel ont fait son effet, jusqu’à sensibiliser une Commission européenne qui a saisi les autorités de la concurrence européennes pour enquête. Le premier constructeur allemand à sortir du bois est BMW qui prend ses distances avec les marques compatriotes tout en clamant son honnêteté.
Lorsque la redoutable National Highway Traffic Safety Administration, qui s’occupe de la sécurité routière aux États-Unis, annonce une campagne de rappels concernant des véhicules, il est de coutume que le constructeur visé obtempère sans délai. Cela limite les dégâts, garde la réputation intacte et ça évite de froisser des gens particulièrement influents au pouvoir de nuisance avéré. Mais cette fois, la marque automobile s’est rebiffée. Elle s’appelle Ford et elle va présenter un recours contre une décision lui imposant de refaire passer 2,5 millions de ses modèles dans les concessions.
Les journées de Volkswagen sont faites de haut et de bas. Côté marché et ventes, le groupe aux douze marques s’affirment comme solide mais si l’on regarde ses frais de justice, on est d’un coup d’un seul moins optimiste pour le constructeur. Le « dieselgate » lui pollue la vie depuis 2015, année où les autorités américaines ont découvert qu’on tentait de les enfumer. Depuis, il faut bourse déliée.
Blaise Matuidi, la star du Paris Saint Germain, soit le club de football bien connu, se serait-il mis hors-jeu dans une sombre affaire de société de location de voitures ? Le voilà en tout cas sous le coup d’un carton jaune de la part de la justice qui est allé droit au but en ouvrant une enquête en flagrance le 6 juillet dernier pour recel d'abus de confiance, escroquerie, usurpation d'identité, faux et usage de faux documents administratifs. La victime ? Mercedes.
Le groupe Daimler suivait jusque-là sa bonne étoile dans une tempête « dieselgate » initiée par Volkswagen et qui frappe l’ensemble du monde automobile. Mais celui qui a Mercedes Benz dans son giron risque de brûler son auréole si l’on en croit ces dernières révélations qui insistent sur les suspicions qui portent des moteurs diesels qui auraient été truqués.
Les purs et durs du blason de Zuffenhausen qui considéraient l’arrivée de moteurs diesels dans la gamme de leur marque favorite pourront affirmer qu’ils avaient prévenu : jouer contre-nature finit toujours par se payer. Jusque-là à peu près épargné par le « dieselgate » qui touchait de plein fouet le groupe Volkswagen, le constructeur Porsche finit par être impacté à son tour. C’était inévitable puisque ses mécaniques mazoutées viennent de chez Audi.
C’est un petit miracle qui s’est produit dès potron-minet sur l’autoroute A10 du côté de Tours. Alors qu’un bus transportant des adolescents belges faisait sa route, une balle l’a traversé de part en part. Aucun blessé n’est à déplorer. Les investigations sont en cours.
La Hollande est dit-on l’autre pays du fromage mais les mêmes Pays-Bas s’annoncent aussi comme l’autre occasion de parler du « dieselgate ». Un concept innové par le groupe Volkswagen il y a deux ans et qui consiste à faire usage dans ses moteurs diesels d’un logiciel truqueur rendant les mécaniques en question plus vertueuses qu’elles ne sont au regard des émissions polluantes. Une démarche à présent suspectée par les Bataves chez Suzuki et le groupe Fiat Chrysler.
Le pneumologue Michel Aubier avait caché son job chez Total en tant que médecin consultant à une commission officielle d'enquête, ce qui lui vaut aujourd'hui la condamnation de six mois de prison avec sursis et 50 000 € d'amende.