C’est bien connu, en automne les feuilles se ramassent à la pelle. En ce moment, ce sont les mauvaises nouvelles pour les automobilistes qui s’accumulent. Après la hausse du prix du carburant, c’est au tour du prix des péages d’augmenter, mais de façon plus importante qu’à l’accoutumée.
Parmi les projets du gouvernement dans le cadre de la loi d'orientation des mobilités, il y a la suppression des barrières de péages ou encore la création d'une taxe sur la carte-grise liée au dieselgate.
Dès janvier, plus aucun conducteur n'aura à s'arrêter aux gares de péage de l'échangeur 38 sur l'A4. Un portique doté de caméras et capteurs remplacera les barrières.
Vinci Autoroutes lance Ulys, une nouvelle marque regroupant des services digitaux destinés à faciliter la vie de l’automobiliste. C'est aussi l'occasion pour le groupe d'expérimenter une nouvelle forme de télépéage.
Lorsque les pompiers empruntent une autoroute payante, même dans le cadre de leurs fonctions, ils doivent passer à la caisse. Un amendement a pourtant été voté en 2017 pour mettre fin à cela.
Aux Etats-Unis, ce conducteur de Chrysler Pacifica a trouvé la parade pour ne pas se faire filmer par les caméras des péages qui entourent Miami, en Floride : une plaque d'immatriculation qui peut se dissimuler à tout moment.
Le gouvernement espagnol a décidé de ne pas renouveler le contrat de concession pour plusieurs grands axes du pays, dont l'AP-7 qui va de la frontière française à Barcelone.
En plus d'un nouveau péage lié à la pollution, des députés européens souhaitent la mise en place d'une redevance de congestion. En clair, une taxe sur les routes souvent embouteillées.
La dégradation du réseau routier français a atteint un point critique. Au point que le gouvernement va présenter un projet de loi pour y remédier. Reste à savoir comment financer ces innombrables petits chantiers.
Sans surprise, les tarifs des péages autoroutiers augmentent en ce 1er février, entre 1 et 2 % sur les grands réseaux, jusqu'à 4 % sur les petits réseaux. Les sociétés concessionnaires le justifient par l'inflation et une hausse des taxes.