Exclusif. Les contraventions pour non désignation d'un conducteur (NDC) envoyées systématiquement aux entreprises, quand leurs patrons paient spontanément les amendes - soit sans désigner un tiers - après que des véhicules de leur flotte se sont fait flasher, pourraient représenter une sacrée manne. Si l'on s'en tient aux statistiques officielles de ces dernières années, les contraventions qui impliquent des véhicules de société pour lesquels il n'y a pas de retrait de point(s) représentent environ 12 % de l'ensemble des PV radars, soit un peu moins de 2 millions en 2016… Or, les amendes pour NDC s'élèvent pour rappel à 450 euros au minimum. C'est donc plus de 866 millions d'euros qu'elles seraient susceptibles de rapporter à l'État !
La vie de groupe a des avantages mais aussi ses inconvénients. Surtout lorsque l’un des membres semble plus profiter du système que les autres tout en privilégiant d’abord ses origines plutôt que sa nouvelle identité. C’est le cas actuel de Skoda qui est carrément la deuxième marque la plus rentable de Volkswagen. Elle bénéficie de la technologie des Allemands mais produit avant tout en République tchèque, un fonctionnement qui lui permet de revendiquer un joli chiffre d’affaires. Et ça agace en Allemagne.
Depuis que les primes à la casse sont apparues, c’est toujours la même désolation que constatent les amoureux de l’automobile. Un genre humain qui voit la voiture comme autre chose qu’un outil polluant qui peut aussi se transformer en vache à lait une fois lancée sur une route, où elle est chassée pour en tirer des PV. Ces gens-là considèrent en effet l’automobile comme un concentré d’émotions symbole d’une époque qu’il faut préserver. Mais ces gardiens vont encore hurler lorsque la prime Hulot va s’appliquer. Et envoyer, par la même occasion, une gamme à la casse, de fait promise à l’oubli.
L’organisme de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France, Airparif, n'a pas constaté d'impact significatif sur le niveau de pollution dans la piétonisation de la rive droite, effective depuis plus d’un an et décidée par la maire de Paris, Anne Hidalgo.
L'an prochain, l'État compte engranger plus d'un milliard d'euros rien qu'avec les amendes issues du contrôle automatisé des infractions, c'est 12 % de plus que ce qui est attendu pour cette année 2017, et carrément 95,2 % de mieux qu'en 2009 ! Hors radars, les recettes générées par la verbalisation routière sont en revanche prévues à la baisse, à 720 millions d'euros, en raison de la décentralisation du stationnement payant (et la disparition des PV à 17 euros) au 1er janvier prochain.
Alors que la 3e édition de la journée sans voiture avait lieu hier dans Paris, la maire de la capitale Anne Hidalgo a répondu aux questions des lecteurs du quotidien Le Parisien, l’occasion pour elle de préciser certains de ses nouveaux projets.
Entre les approximations, les éléments de langage, la communication officielle de nos gouvernants, et les faits, il y a souvent un gap. Le projet de privatisation des radars mobiles nouvelle génération (RMNG), ces "mobiles mobiles" comme on les surnomme, n'échappe pas à la règle. Alors pour ne pas tomber dans la désinformation, Caradisiac reprend point par point les raisons invoquées par le ministère de l'Intérieur pour justifier cette évolution qui a apparemment bien du mal à passer.
La campagne des élections législatives fédérales allemandes touche à son terme, et l’automobile a bien sûr été un élément important du débat. Angela Merkel, candidate à un quatrième mandat de chancelière, appelle les constructeurs automobiles à favoriser davantage la transition énergétique.
Le gouvernement lance ce mardi les Assises de la mobilité, dont l’objectif est, selon les termes mêmes d’Emmanuel Macron, « de repenser et de réarticuler les mobilités du XXIème siècle. » Un vaste programme dont l’automobile est bien sûr l’un des éléments-clés.
EXCLUSIF. Les entreprises, candidates à l'appel d'offres pour le recrutement des chauffeurs des voitures radar en Normandie, sont sur le point de remettre leur proposition au ministère de l'Intérieur. Comment seront-elles rémunérées ? Quelles seront leurs missions exactes ? Pour avoir une idée un peu plus précise de ce qu'attend d'elles la Sécurité routière, Caradisiac a étudié la documentation qui leur a été transmise fin juillet pour leur permettre de répondre à ce marché public.