Depuis la révélation du scandale du dieselgate en 2015, l’histoire semble être comme un éternel recommencement chez Volkswagen. L’existence d’un logiciel truqueur capable de rendre les modèles du groupe plus vertueux au regard des normes antipollution qu’ils ne le sont vraiment est un thème récurrent et, en 2018, on retrouve encore des véhicules contraints d’être rappelés à l’ordre. Selon le média Bild am Sonntag, c’est Audi qui est ainsi pointé du doigt par L'autorité de tutelle du secteur automobile en Allemagne.
Le Semi de chez Tesla promet de ne pas faire les choses à demi puisque le camion électrique veut tout simplement révolutionner le monde des transports de marchandises sur route. À batteries, potentiellement autonome, il n’était pourtant jusque-là qu’aperçu que sur des clichés furtifs tandis que ses bons de commande peuvent être remplis. Mais voici qu’il a été surpris dans la rue.
Nous n'en sommes bien entendu pas encore là, mais il se pourrait qu'un jour, le diesel soit fortement boudé en occasion au profit de l'essence et de l'hybride. D'ici là, les vendeurs d'occasion pourraient envoyer leurs invendus en Afrique, mais le continent se pose des questions sur ces véhicules dont l'Europe ne veut plus.
Être un constructeur automobile n’est décidément pas facile. Autrefois tout était simple mais aujourd’hui, la technologie, les révolutions énergétiques et les changements fondamentaux des habitudes et du rapport avec la mobilité bouleversent les modèles ancestraux de fonctionnement et de production. Pire, de nouveaux concurrents arrivent et semblent en mesure de tailler des croupières. Dernier en date Panasonic qui ne semble pas se résoudre à produire seulement des batteries pour les engins électriques. Le fabricant japonais se lance en effet dans le moteur lui-même…
C'est une donnée qui donne le tournis et qui montre que dans le secteur du transport, la modification des éléments de dépollution est plus courante qu'elle n'y paraît. En Irlande, plus de 20 % des camions contrôlés ont un système de trucage des outils de traitement des émissions polluantes. Tout ceci afin de gagner de l'argent sur les coûts de maintenance.
C’est le genre d’accusation qui a conduit à la révélation d’une affaire qui a déclenché le scandale Dieselgate et qui a coûté quelque 30 milliards de dollars au constructeur allemand Volkswagen. Même si comparaison n’est pas raison et que tout reste à démontrer, c’est à prendre très au sérieux, d’autant plus que l’on retrouve un nom bien connu qui est celui de Bosch. Pour le cabinet américain Hagens Berman, Ford aurait manipulé ses moteurs afin qu'ils réussissent les tests d'émissions polluantes alors qu'en réalité ils émettent deux fois plus que les limites légales imposées en conduite normale. Le constructeur nie farouchement. Bosch est en revanche plus prudent…
C’est une étude aux résultats qui mettent en lumière le grand écart qui existe entre les discours publics, la mise en place de politiques et la conjoncture réelle dans un monde automobile dont les dirigeants semblent bien loin de suivre le courant de… l’électrique. Voilà qui pourrait bien influencer la suite d’un avenir que l’on nous assure pourtant avec des engins à batteries.
Lorsque la Chine annonce qu’elle veut être de leader de la mobilité électrique et éradiquer le moteur thermique de ses rues et routes, ce n‘est pas simplement de l’incantation. Les choses se mettent en effet concrètement en place. Cette dernière nouvelle venue d’une ville de 12 millions d’habitants appelée Shenzhen est une nouvelle démonstration de la longue marche de l’empire du milieu vers la totale électrification de son parc automobile. Ainsi, avec ses désormais 16 359 bus, la cité peut non seulement se targuer de la plus importante flotte de bus au monde, ais affirmer que tous ces mêmes cars sont électriques…
Si certains se targuent de transformer le plomb en or, l’automobile électrique elle, promet que l’on se fera très bientôt beaucoup d’argent avec le cuivre. C’est une des conséquences de l’électrification du parc automobile qui va se faire à marche forcée en raison des différentes législations et autres restrictions qui se mettent en place dans les pays majeurs pour le marché automobile. Jusque-là peu considéré, le cuivre va se révéler comme incontournable puisqu’il se retrouve entre trois et quatre fois plus que dans une voiture thermique. Et les spéculateurs l’ont déjà bien compris…
Cette annonce faite lors du dernier jour de cette année 2017 confirme que l’exercice 2018 qui va s’enchaîner sera un nouvel assaut contre l’automobile à moteur thermique telle que nous la connaissons depuis ses origines. L’écologie punitive tourne à l’inquisition, la pression fiscale à la pompe va s’accentuer, et, d’ailleurs, ce qui sera mis dedans ne sera plus l’affaire de l’État sous peu. Car la France est devenue samedi le premier pays développé à programmer la fin de la recherche et de l'exploitation des hydrocarbures.