Le moteur diesel a l'avantage de rejeter moins de CO2 que son homologue essence, mais il requiert des dispositifs de post-traitements des rejets plus nombreux qu'un moteur essence. Les exemples de véhicules diesels dits "sales" sont de plus en plus nombreux. Mais alors que le gouvernement fait tout pour les retirer de la circulation, voilà qu'une étude montre que le pays en Europe où l'on trouve le plus de ces diesels pas très propre est... la France.
Il y avait longtemps que nous n'avions pas entendu parler de lui, et pour cause, le gouvernement n'y avait pas touché au début de l'année 2016 : le fameux barème du malus écologique. Celui-ci va évoluer en 2017 avec des seuils de déclenchements plus bas et une taxe maximale qui va passer de 8 000 à 10 000 €.
Le diesel va quasiment disparaître de la gamme du Losange. En cause ? Les normes anti-pollution de plus en plus strictes et de plus en plus onéreuses. Selon Renault, le gazole devrait se faire rare chez les citadines et compactes d'ici quelques années.
Sur France Inter, pour défendre son projet de piétonnisation des voies sur berges rive droite, la Maire de Paris a déclaré que la pollution causait près de 50 000 décès par an. Un chiffre crédible ? Caradisiac a vérifié.
L'Allemagne revient à la charge contre Fiat. Le ministère des Transports germanique a écrit à la Commission européenne pour signaler la présence d'un dispositif illégal qui coupe le système antipollution au bout d'un certain temps sur plusieurs modèles diesels du groupe Fiat-Chrysler.
Voilà une petite révolution qui ne fait pour l'instant ni plaisir aux automobilistes, ni aux responsables de centres techniques qui vont devoir investir pour se mettre à jour. Le gouvernement a en effet mis en place une phase de test dans certains centres de contrôle technique pour tester le nouveau protocole anti-pollution qui intègre désormais oxydes d'azote et cinq autres gaz. La mise en place définitive dans tout l'Hexagone est prévue pour 2019.
L'association 40 millions d'automobilistes a déposé devant le tribunal administratif de Paris les 50 premiers dossiers de demandes d'indemnisation de conducteurs possédant une voiture bannie de la capitale car jugée trop polluante.
C’est la conséquence du « dieselgate » version Corée du Sud. En septembre 2015, le constructeur Volkswagen reconnaissait avoir trafiqué un logiciel installé sur 11 millions de véhicules dans le monde, afin de faire apparaître ces derniers moins polluants qu'ils ne le sont vraiment. Une tricherie qui, depuis, n’a de cesse de défrayer la chronique judiciaire dans le monde. En Corée du Sud, amendes et arrestation ont eu lieu. Mais c’est maintenant la suspension des ventes qui est d’actualité.
Cette interdiction de circuler à Paris pour les vieilles voitures et vieilles motos, plus j'y pense, plus ça me choque. Et plus je creuse le sujet, plus ça m'apparaît comme une authentique fumisterie.
C’est la suite logique d’un panel de vignettes dite « Crit’air ». Un dispositif dont on a la délicatesse de nous dire qu’il n’est pas obligatoire au niveau national, mais qui sera pourtant indispensable pour circuler dans une zone urbaine qui va faire florès : celle dite de circulation restreinte. Un véhicule n’ayant pas de vignette pourra ainsi être sanctionné d’une amende de 3e ou 4e classe selon sa catégorie. Autant dire qu’il faudra y passer.