C’est un rappel de grande ampleur que le constructeur Honda se voit contraint de faire Aux États-Unis. 1,2 million de ses voitures va devoir en effet rejoindre les concessions. La faute à un problème de batterie qui pourrait carrément embraser le véhicule dans certaines circonstances.
Entre Fiat-Chrysler et les airbags, c’est une relation sous pression qui fait gonfler la liste d’attente dans les ateliers des concessions. Car les dysfonctionnements dans ce domaine entraînent des campagnes de rappels qui concernent avant tout les États-Unis. Et c’est parfois un casse-tête. Car, si pour certains modèles du groupe, on rappelle parce que le déclenchement des coussins de sécurité est sujet à caution, pour d’autres, on convoque en raison d’un doute exactement contraire.
Le marché automobile russe va moins mal et c’est une conjoncture qui ne peut que soulager Renault qui a investi dans cette contrée que la crise a plongée presque dans le besoin. Cependant, on apprend que le cas Kaptur n’est pas trop en odeur de sainteté à cause d’un accessoire de carrosserie qui risquerait d'endommager un des flexibles de freins. Par précaution, il faut donc rappeler.
Il va y avoir un pic d’activité dans les concessions du blason Fiat Chrysler Automobiles NV. La faute à une vague de rappel conséquente puisque pas moins de 1,25 million va être convoqué. Et l’affaire est d’autant plus sérieuse qu’elle prend sa source dans un accident ayant un fait mort et deux blessés. Les faits se produisent aux États-Unis ce qui est à prendre comme une circonstance aggravante. Car là-bas, ça rigole moins qu’ailleurs dans ce genre de cas. Et c’est tant mieux.
Au menu de ce résumé de la semaine : un nouveau record pour Fast and Furious, un constructeur qui va garantir à vie ses autos ou encore de grosses turbulences pour le groupe PSA en Chine.
Tesla accélère peut-être en bourse mais sur le terrain, les modèles de la marque connaissent des problèmes de freins. Pas d’affolement cependant, si rappels il y a, c’est au nom du principe de précaution. Aucun accident n’a été déploréer, mais la marque d’Elon Musk va tout de même devoir convoquer dans ses ateliers pas moins de 63 % de sa production 2016.
C’est une nouvelle dont se serait bien passé le constructeur Ford. La marque de Dearborn va devoir mettre la main à la poche et ouvrir ses concessions pour deux campagnes de rappels de ses véhicules. Deux incidents différents à rectifier, dont un, tout de même, agace l’ovale bleu depuis déjà 2014.
C’est le principe de précaution qui a prévalu chez Mercedes lorsque l’anomalie technique a fini par se vérifier. Par les temps qui courent, mieux vaut prévenir que guérir, d’autant plus que la faiblesse relevée concerne aussi le marché américain. Et on ne rigole pas avec les clients de l’Oncle Sam. De quoi s’agit-il ? D'un risque de surchauffe au démarrage. Explications.
On pensait qu’avec la validation judiciaire d’un arrangement de l’ordre d’un milliard de dollars en guise d’amende avec une reconnaissance de culpabilité à la clé, on n’entendrait plus parler en mal de l’enseigne Takata. Sauf que l’on apprend que, parmi les victimes qui réclament toucher une partie de cette manne, on compte des protagonistes qui sont loin d’être des innocents. Car ils savaient et ont tout de même exposé leurs clients au dysfonctionnement des airbags japonais. Il s’agit des constructeurs automobiles.
Mazda et les rappels, ce n’est pas un couple que l’on rencontre si souvent. Surtout lorsqu’il s’agit de mécanique. Il y a bien eu la vague de convocations imposée par l’airbag Takata ou encore un souci de peinture au niveau du hayon qui pouvait entraîner une corrosion. Une sacrée campagne mobilisant alors 2,2 millions de véhicules sur la planète. Cette fois, c’est le moteur diesel qui fait des siennes.