Mazda et les rappels, ce n’est pas un couple que l’on rencontre si souvent. Surtout lorsqu’il s’agit de mécanique. Il y a bien eu la vague de convocations imposée par l’airbag Takata ou encore un souci de peinture au niveau du hayon qui pouvait entraîner une corrosion. Une sacrée campagne mobilisant alors 2,2 millions de véhicules sur la planète. Cette fois, c’est le moteur diesel qui fait des siennes.
La firme japonaise Toyota lance une campagne de rappel pour sa voiture à hydrogène Mirai. La tension électrique du véhicule peut dépasser la valeur maximale conseillée en descente lorsque le régulateur de vitesse est activé.
Les airbags ne sont pas des accessoires anodins. Et de vocation à sécuriser ils peuvent à l’usure devenir meurtriers. L’enseigne Takaka, leader dans le milieu, en sait quelque chose et cela lui a presque valu son arrêt de mort. Mais les Japonais ne sont pas les seuls sur la sellette. Chez BMW, les rappels ne cessent de gonfler à cause des airbags. Une convocation de plus de 40 000 modèles en Chine rappelle que la vie d’une marque automobile n’est pas un long fleuve tranquille.
La sécurité des voitures de la dernière génération tourne autour de la fiabilité de leur dispositif de connexion. Certains véhicules sont même presque autonomes et c’est encore cette aliénation du conducteur qui cause souci. Mais les bonnes vieilles méthodes pour un vol ne tombent pas pour autant en désuétude.
Il ne manquait plus que ça. Pris dans les effluves de ses moteurs diesels qu’il a sciemment truqués, le constructeur Volkswagen voit ses tentatives de reprendre son second souffle aux États-Unis contrariées par une vague de rappels qui touche ses modèles. Une démarche imposée par la redoutable agence de sécurité routière américaine qui concerne aussi Audi. En cause des airbags défectueux et des risques d’incendie.
On ne chôme pas chez Volkswagen. Surtout si l’on fait partie du service juridique ou que l’on a des responsabilités dans le domaine des campagnes de rappels. Deux vocations particulièrement liées depuis la révélation en 2015 de l’existence d’un logiciel truqueur sur 11 millions de véhicules faussant le niveau réel d'émissions de gaz polluants lors des contrôles.
Entre le groupe BMW et les airbags, c’est un malaise qui gonfle et un doute qui finit par éclater. Rien à voir cette fois avec un sous-traitant Takata responsable d’un des plus gros rappels de véhicules de par le monde puisque touchant de nombreuses marques automobiles. Non, le souci est bien estampillé BMW. Le blason allemand va devoir rappeler près de 200 000 voitures en Chine pour cause d'airbags défectueux.
En juin dernier, on apprenait avec stupeur la mort de l’acteur prometteur Anton Yelchin rendu célèbre grâce à son personnage de fiction joué dans la saga Star Trek. Le malheureux avait été écrasé par son véhicule Jeep Grand Cherokee de 2015, produite par FCA US, qui était pourtant en position parking. Fatalité ? Il semblerait que non.
Ce n’est la joie en ce moment du côté de Toyota aux États-Unis. La marque japonaise doit faire face à ses errements dans une conjoncture où le moindre écart d’un constructeur automobile est recherché pour mieux être monté en épingle. Le consommateur est aux aguets et a les moyens de se défendre. Il faut donc réagir au quart de tour. Ce que Toyota a fait.
Le groupe Volkswagen vient d'avoir le feu vert du KBA pour lancer la campagne de rappel des voitures dotées du 1.6 TDI EA 189. En plus d'une mise à jour du fameux logiciel, une pièce doit être ajoutée en amont du débitmètre d'air.