
Grâce aux capteurs et radars déjà installés sur nos autos, Ford a conçu une technologie qui réalise une carte des emplacements disponibles.
Grâce aux capteurs et radars déjà installés sur nos autos, Ford a conçu une technologie qui réalise une carte des emplacements disponibles.
C’est un sujet sur la gestion du stationnement à Paris qui mérite un arrêt. Un thème que le journal le Canard Enchaîné aime développer depuis quelques semaines et qui révèle une politique de la mairie de Paris particulièrement inquiétante. Vous avez aimé les contrôles fictifs de la part des prestataires privés qui ont aussi envoyé dans les rues des agents non assermentés pour verbaliser ? Alors vous allez adorer celle des quotas imposés par la municipalité… Qui auraient donc poussé les sociétés en charge du contrôle et de la verbalisation à tous les excès…
Les affaires se succèdent dans le dossier du contrôle du stationnement parisien confié à des opérateurs privés. Après avoir été mise à l’index pour s’être rendue coupable de milliers de contrôles fictifs, la société Streeteo se retrouve à nouveau sous les feux de la critique pour avoir demandé à certains de ses agents non assermentés de verbaliser les véhicules. Cette fois, et contrairement à la première affaire, des usagers ont été victimes de ces agissements qui interpellent sur la déontologie de ces acteurs privés dans l’accomplissement d’une mission aussi sensible que la sanction des usagers de la route.
C’est une révélation du « Canard Enchaîné » qui cloue le bec à tous ceux qui pensaient qu’une privatisation d’une mission de service public aussi sensible que la verbalisation des usagers de la route était anodine. Mais force est de constater qu’il n’aura pas fallu longtemps pour découvrir qu’entre les personnels peu fiables, recherche de la rentabilité et déontologie douteuse, la boîte de Pandore a été ouverte. Et ce n’est pas cette dernière histoire qui va nous rassurer.
Voilà une image qui pourrait paraître être l’œuvre d’un montage. Mais il s’agit bien d’une réalité vécue dans la commune de Champigny, dont la rue de la Fraternité risque de jouir d’un beau succès du fait de cette singularité. Mais pour cette voie qui est en stationnement alterné tous les quinze jours, la Mairie n’a pas trouvé d’autre solution…
Depuis le début d’année, la gestion du stationnement n'est plus du ressort de l'État, mais des communes. À l'image de Paris, beaucoup d’entre elles ont fait appel à des sociétés privées. Un nouveau système normalement plus simple mais qui connaît un démarrage très difficile notamment dans la capitale.
Confier la gestion du contrôle du paiement des contraventions au stationnement aux villes ou à des sociétés privées, sous le contrôle du juge administratif a eu des conséquences cocasses pour des policiers parisiens qui ont subi la douche froide de l‘arroseur arrosé. En l’occurrence, le verbalisateur verbalisé était né puisque les représentants des forces de l’ordre se retrouvaient dans l’obligation de payer leurs procès-verbaux dressés à leur encontre. Un tollé qui n’a jamais faibli depuis un 1er janvier qui était le point de départ de la nouvelle donne. Mais sa fin est déjà annoncée.
17
Dans la capitale, la verbalisation du stationnement a été sous-traitée à des opérateurs privés, dotés de voitures avec un radar. Conséquence : le nombre de contraventions a explosé en quelques jours.
101
On croirait presque à une blague, mais ça n'en est pas une. Un deuxième conducteur de véhicule de la flotte Streeteo, qui se charge de la verbalisation liée au stationnement des véhicules dans Paris a été arrêté hier. Il conduisait lui aussi sous l'emprise de cannabis, et n'avait même pas le permis de conduire !
C'est le genre d'actualité que ne devrait probablement pas aimer le Premier ministre, qui confirmait cette semaine les nombreuses nouvelles lois de la sécurité routière pour "sauver des vies" : un conducteur de véhicule flasheur a été contrôlé positif au cannabis, et a ensuite insulté une policière.
SPONSORISE