C’est une révélation du « Canard Enchaîné » qui cloue le bec à tous ceux qui pensaient qu’une privatisation d’une mission de service public aussi sensible que la verbalisation des usagers de la route était anodine. Mais force est de constater qu’il n’aura pas fallu longtemps pour découvrir qu’entre les personnels peu fiables, recherche de la rentabilité et déontologie douteuse, la boîte de Pandore a été ouverte. Et ce n’est pas cette dernière histoire qui va nous rassurer.
Voilà une image qui pourrait paraître être l’œuvre d’un montage. Mais il s’agit bien d’une réalité vécue dans la commune de Champigny, dont la rue de la Fraternité risque de jouir d’un beau succès du fait de cette singularité. Mais pour cette voie qui est en stationnement alterné tous les quinze jours, la Mairie n’a pas trouvé d’autre solution…
Depuis le début d’année, la gestion du stationnement n'est plus du ressort de l'État, mais des communes. À l'image de Paris, beaucoup d’entre elles ont fait appel à des sociétés privées. Un nouveau système normalement plus simple mais qui connaît un démarrage très difficile notamment dans la capitale.
Confier la gestion du contrôle du paiement des contraventions au stationnement aux villes ou à des sociétés privées, sous le contrôle du juge administratif a eu des conséquences cocasses pour des policiers parisiens qui ont subi la douche froide de l‘arroseur arrosé. En l’occurrence, le verbalisateur verbalisé était né puisque les représentants des forces de l’ordre se retrouvaient dans l’obligation de payer leurs procès-verbaux dressés à leur encontre. Un tollé qui n’a jamais faibli depuis un 1er janvier qui était le point de départ de la nouvelle donne. Mais sa fin est déjà annoncée.
Nouveau forfait post-stationnement : 50 000 contraventions distribuées à Paris en deux semaines !
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Dans la capitale, la verbalisation du stationnement a été sous-traitée à des opérateurs privés, dotés de voitures avec un radar. Conséquence : le nombre de contraventions a explosé en quelques jours.
Second contrôle d'un conducteur de voiture flasheuse, sous l'emprise de cannabis et sans permis !
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On croirait presque à une blague, mais ça n'en est pas une. Un deuxième conducteur de véhicule de la flotte Streeteo, qui se charge de la verbalisation liée au stationnement des véhicules dans Paris a été arrêté hier. Il conduisait lui aussi sous l'emprise de cannabis, et n'avait même pas le permis de conduire !
C'est le genre d'actualité que ne devrait probablement pas aimer le Premier ministre, qui confirmait cette semaine les nombreuses nouvelles lois de la sécurité routière pour "sauver des vies" : un conducteur de véhicule flasheur a été contrôlé positif au cannabis, et a ensuite insulté une policière.
À les entendre, rien ne change pour les "non-fraudeurs". "Faux !", rétorque Caradisiac aux décideurs locaux et instigateurs de cette réforme du stationnement payant, votée il y a quatre ans, mais qui rentre en vigueur seulement maintenant. La loi qui met fin aux PV à 17 € partout pour tout le monde, dans les quelque 800 villes où le stationnement est payant, change bien tout et pour tout le monde ! Démonstration après avoir passé au peigne fin la situation d'une cinquantaine d'agglomérations.
Alors que beaucoup d’automobilistes sont mécontents de la libéralisation du prix du stationnement en France, la situation est encore plus radicale aux Pays Bas où certaines villes ont mis en place un contrôle automatisé du stationnement. Un dispositif redoutable, qui a de fortes chances de débarquer chez nous dans un futur pas si lointain.
Ce qui change le 1er janvier 2018 pour l'automobile
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La nouvelle année apporte son lot de nouvelles mesures. Beaucoup concernent les automobilistes. Prime à la casse, taxes inédites, carburants plus chers ou forfait post-stationnement : voici ce qui change au 1er janvier 2018.