Nous avions un point "bas" en 2016 en matière d'émissions moyennes de CO2 des véhicules neufs en Europe, mais à cause de la chute du diesel, elles sont reparties à la hausse depuis deux ans. Dans le domaine, Toyota est toujours le meilleur élève, et Mercedes est désormais le pire.
Selon Carlos Tavares, président de PSA et de l'ACEA (association des constructeurs européens d'automobiles), le "diesel bashing", en encourageant l'achat de voitures essence et pas électriques, est responsable de la hausse des émissions de CO2 en Europe. Et cela risque de continuer.
Selon une récente étude, certains constructeurs en Europe sont mieux préparés que d'autres à la limite de CO2 imposée par l'Europe pour la fin 2020. Les plus fortes amendes pourraient aller de 500 millions à un milliard d'euros.
Le forum économique mondial a ouvert ses portes (du 22 au 25 janvier) du côté de la petite cité suisse de Davos, habituellement paisible, mais cette semaine perturbée par d'innombrables vols de jets privés, toujours plus gros. Tout ceci dans le cadre du forum économique qui a cette année pour thème... l'écologie. Mais histoire de se donner bonne conscience, la voiture officielle est une électrique. Ouf, on est sauvés!
Christian Dahlheim, responsable des ventes du groupe Volkswagen, a expliqué vendredi dernier que les objectifs de réduction des émissions de CO2 seraient forcément répercutés sur les prix. Jusqu’à 3 000 € à débourser en plus selon les voitures. Énorme...
Ce n'est finalement pas une surprise : les rejets moyens de CO2 des voitures neuves vendues en 2018 en France ont grimpé par rapport à 2017. C'est la conséquence directe de plusieurs facteurs, comme la chute du diesel et la hausse constante des ventes de SUV.
Entre 2021 et 2030, les rejets de CO2 des voitures neuves devront baisser de 37,5 % ! Une contrainte qui commence déjà à inquiéter les constructeurs.
En 2021, les groupes automobiles devront respecter des limitations de CO2. Les dépassements seront financièrement sanctionnés. Ce qui pourrait coûter très cher à PSA, Fiat et surtout Volkswagen.
Le Parlemente européen a voté pour une baisse drastique des émissions de CO2 des poids lourds d'ici 2030, avec une première étape intermédiaire fixée à 2025. Pour les acteurs du marché, les objectifs sont trop ambitieux et ne tiennent pas compte de l'inertie de l'industrie du camion.
En 2019, le malus commencera à partir de 117 g/km. Et les pick-up ne seront plus épargnés par cette taxe. Si vous en voulez un, dépêchez-vous !